Jeudi dernier, à Rabat, une convention de partenariat stratégique a été signée entre le secrétariat d'État chargé de l'Artisanat et de l'Économie sociale et solidaire, le secrétariat d'État chargé du Commerce extérieur, et la Maison de l'Artisan. Cet accord vise à renforcer la présence de l'artisanat marocain sur les marchés mondiaux, un enjeu crucial pour un secteur qui emploie environ 2,4 millions de personnes au Maroc.
Dotée d'un budget de 30 millions de dirhams pour les années 2025 et 2026, cette convention a été paraphée par Lahcen Essaadi, Omar Hejira, et Tarik Sadik. Elle s'inscrit dans le cadre du Nouveau Modèle de Développement et du programme gouvernemental, visant à soutenir et développer les exportations de l'artisanat marocain tout en améliorant la compétitivité des acteurs de ce secteur vital.
Les mesures prévues par cette convention sont nombreuses et ambitieuses. Elles incluent l'accompagnement des entreprises et coopératives artisanales pour accroître leur capacité exportatrice. L'intégration des outils numériques et de l'intelligence artificielle au service du commerce extérieur est également au programme, afin de moderniser et optimiser les processus d'exportation.
Un autre aspect clé de cette initiative est la création de plateformes numériques de commercialisation. Ces outils permettront de renforcer la présence de l'artisanat marocain sur les grandes plateformes mondiales de commerce électronique, facilitant ainsi l'accès aux marchés internationaux. De plus, l'amélioration du cadre réglementaire et statistique des opérations d'exportation, avec l'intégration des produits artisanaux dans le système harmonisé de tarification douanière, est envisagée pour simplifier et sécuriser les démarches d'exportation.
Lors de la cérémonie de signature, Omar Hejira a souligné l'importance de l'artisanat en tant que premier pourvoyeur d'emploi au Maroc. Il a insisté sur la nécessité d'encourager les artisans à s'orienter vers l'exportation, citant l'exemple des États-Unis, premier importateur de zellige beldi marocain. Cette convention permettra également aux artisans d'accéder à TijarIA, une plateforme intelligente facilitant l'accès à l'information sur l'exportation et le commerce extérieur.
Pour sa part, Lahcen Essaadi a exprimé l'ambition de soutenir davantage les artisans afin d'atteindre des chiffres plus élevés à l'export. Avec un chiffre d'affaires actuel de plus de 1,1 milliard de dirhams à l'export, l'objectif est de continuer à croître, en capitalisant sur l'engouement international pour des produits emblématiques comme le zellige et le tapis marocains.
Ces dernières années, le secteur de l'artisanat a connu une croissance notable en matière d'exportation. Entre 2016 et 2024, les exportations ont doublé, atteignant 1,1 milliard de dirhams en 2024, soit une augmentation de 3% par rapport à 2023 et de 40% par rapport à 2019. Les États-Unis dominent le marché en tant que principal importateur, suivis de la France et de l'Espagne. La poterie et la pierre représentent la majorité des exportations, suivies par les tapis.
Dotée d'un budget de 30 millions de dirhams pour les années 2025 et 2026, cette convention a été paraphée par Lahcen Essaadi, Omar Hejira, et Tarik Sadik. Elle s'inscrit dans le cadre du Nouveau Modèle de Développement et du programme gouvernemental, visant à soutenir et développer les exportations de l'artisanat marocain tout en améliorant la compétitivité des acteurs de ce secteur vital.
Les mesures prévues par cette convention sont nombreuses et ambitieuses. Elles incluent l'accompagnement des entreprises et coopératives artisanales pour accroître leur capacité exportatrice. L'intégration des outils numériques et de l'intelligence artificielle au service du commerce extérieur est également au programme, afin de moderniser et optimiser les processus d'exportation.
Un autre aspect clé de cette initiative est la création de plateformes numériques de commercialisation. Ces outils permettront de renforcer la présence de l'artisanat marocain sur les grandes plateformes mondiales de commerce électronique, facilitant ainsi l'accès aux marchés internationaux. De plus, l'amélioration du cadre réglementaire et statistique des opérations d'exportation, avec l'intégration des produits artisanaux dans le système harmonisé de tarification douanière, est envisagée pour simplifier et sécuriser les démarches d'exportation.
Lors de la cérémonie de signature, Omar Hejira a souligné l'importance de l'artisanat en tant que premier pourvoyeur d'emploi au Maroc. Il a insisté sur la nécessité d'encourager les artisans à s'orienter vers l'exportation, citant l'exemple des États-Unis, premier importateur de zellige beldi marocain. Cette convention permettra également aux artisans d'accéder à TijarIA, une plateforme intelligente facilitant l'accès à l'information sur l'exportation et le commerce extérieur.
Pour sa part, Lahcen Essaadi a exprimé l'ambition de soutenir davantage les artisans afin d'atteindre des chiffres plus élevés à l'export. Avec un chiffre d'affaires actuel de plus de 1,1 milliard de dirhams à l'export, l'objectif est de continuer à croître, en capitalisant sur l'engouement international pour des produits emblématiques comme le zellige et le tapis marocains.
Ces dernières années, le secteur de l'artisanat a connu une croissance notable en matière d'exportation. Entre 2016 et 2024, les exportations ont doublé, atteignant 1,1 milliard de dirhams en 2024, soit une augmentation de 3% par rapport à 2023 et de 40% par rapport à 2019. Les États-Unis dominent le marché en tant que principal importateur, suivis de la France et de l'Espagne. La poterie et la pierre représentent la majorité des exportations, suivies par les tapis.












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