La décision intervient alors que Sarkozy se prépare pour son procès en appel concernant le financement libyen de 2007.
Cette décision marque un nouveau revers judiciaire pour l’ancien chef de l'État, qui se retrouve une nouvelle fois devant la justice après sa condamnation dans l’affaire des écoutes (dite Bismuth). Dans cette affaire, Sarkozy avait déjà été condamné à un an de prison ferme avec surveillance électronique. Ces deux condamnations pénales font de lui un des hommes politiques français les plus condamnés de ces dernières années.
Un dossier complexe, un financement illégal de campagne
L'affaire Bygmalion remonte à 2012, lorsque Nicolas Sarkozy, alors en campagne pour sa réélection, avait bénéficié d’un système de fausses facturations qui permettait de masquer un dépassement massif des dépenses de campagne. En effet, plus de 43 millions d’euros avaient été dépensés, soit près du double du plafond légal fixé à 22,5 millions d’euros. Bien que les fausses facturations aient été orchestrées par d’autres personnes, Nicolas Sarkozy a été reconnu coupable d’en avoir profité en tant que bénéficiaire de la campagne.
Ce jugement survient alors que l’ex-président se prépare à un autre procès d'envergure : celui de l'affaire du financement présumé libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Le procès en appel, prévu du 16 mars au 3 juin 2026, pourrait être influencé par cette nouvelle condamnation, ses juges ayant déjà pris en compte ses antécédents judiciaires lors de la première instance dans l’affaire Bygmalion.
Un dernier recours rejeté, mais une défense tenace
Malgré sa condamnation définitive, Nicolas Sarkozy continue de contester les accusations à son égard, qualifiant les accusations de "mensongères" et affirmant ne pas avoir organisé le système de financement illégal. Depuis le début du procès, il s’est défendu en affirmant qu’il n’était pas responsable des irrégularités financières dans sa campagne.
Les conséquences pour la politique française
Cette nouvelle condamnation pourrait avoir un impact sur la carrière de l’ancien président, déjà fragilisée par plusieurs scandales judiciaires. Bien que Nicolas Sarkozy reste une figure influente de la politique française, cette affaire soulève de nombreuses interrogations sur la responsabilité des anciens chefs d’État et leur gestion des finances publiques. En attendant, il devra faire face à d’autres épreuves judiciaires, notamment l’appel concernant le financement libyen, qui pourrait modifier encore davantage son avenir politique.
Les regards se tournent désormais vers le procès à venir concernant le financement libyen. Cette nouvelle condamnation pourrait-elle jouer un rôle dans l’affaire du financement présumé de sa campagne de 2007 ? Seul l’avenir dira si cette série judiciaire marquera la fin du parcours politique de Nicolas Sarkozy ou si celui-ci réussira à se relever une nouvelle fois.












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