“Une avancée, mais restons vigilants”
Vanessa Matz, en charge du numérique au sein du gouvernement fédéral belge, s’est félicitée de cette décision : « Cette tendance toxique exaltait la maigreur extrême et exposait dangereusement les jeunes, en particulier les adolescentes, à des contenus pouvant provoquer des troubles alimentaires. »
Pour elle, cette mesure est un pas dans la bonne direction, mais elle souligne la nécessité de rester vigilants : « La santé mentale des jeunes doit rester une priorité absolue. Les plateformes ont une responsabilité majeure dans leur protection. »
Dès la mi-avril, la ministre belge avait alerté sur le phénomène #skinnytok, qu’elle qualifiait de « risque systémique », appelant la Commission européenne à intervenir.
Clara Chappaz, de son côté, avait également saisi les institutions européennes, tout en poursuivant un dialogue direct avec TikTok. Elle s’était rendue, le 8 mai, au Centre pour la transparence et la responsabilité de la plateforme à Dublin, afin d’y réclamer des mesures concrètes.
Un message de sensibilisation en remplacement
Sur X, Clara Chappaz s’est réjouie : « #Skinnytok, c’est terminé ! » Qualifiant cette décision de « première victoire », elle rappelle toutefois que la lutte pour la protection des enfants en ligne est loin d’être achevée. « L’interdiction des réseaux sociaux avant 15 ans est ma priorité », a-t-elle souligné.
Dorénavant, toute recherche associée au hashtag redirige vers un message de soutien, encourageant les utilisateurs à demander de l’aide en cas de troubles liés à l’image corporelle, à l’alimentation ou à l’activité physique.












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