L’émergence de ce soft power marocain ne s’est pas faite en un jour.
Elle est le résultat d’une construction stratégique, parfois discrète, parfois spectaculaire, mais toujours structurée autour d’un principe : faire du Maroc un pont, un carrefour, un centre d’influence.
Le Maroc s’impose d’abord comme une puissance culturelle grâce à une identité multiple et assumée.
Le pays a une particularité rare : il appartient simultanément au monde arabe, au monde amazigh, au monde africain et à l’espace méditerranéen.
Cette pluralité n’est plus perçue comme une complexité à gérer, mais comme une richesse à valoriser. Depuis quelques années, le pays investit massivement dans la préservation et la mise en avant de son patrimoine, qu’il s’agisse de la langue, de la musique, de l’artisanat, des traditions culinaires ou de l’architecture.
Le Maroc s’impose d’abord comme une puissance culturelle grâce à une identité multiple et assumée.
Le pays a une particularité rare : il appartient simultanément au monde arabe, au monde amazigh, au monde africain et à l’espace méditerranéen.
Cette pluralité n’est plus perçue comme une complexité à gérer, mais comme une richesse à valoriser. Depuis quelques années, le pays investit massivement dans la préservation et la mise en avant de son patrimoine, qu’il s’agisse de la langue, de la musique, de l’artisanat, des traditions culinaires ou de l’architecture.
La montée de la culture amazighe sur la scène nationale et internationale participe fortement de cette dynamique.
Les festivals, les expositions, les productions audiovisuelles et les collaborations artistiques où l’amazighité occupe une place centrale donnent au Maroc une identité culturelle forte et exportable.
Le cinéma marocain joue également un rôle essentiel.
En 2025, il connaît une reconnaissance internationale croissante, grâce à des réalisateurs qui réussissent à mêler identité marocaine et narration universelle. Les plateformes de streaming contribuent à diffuser ces œuvres dans le monde entier, donnant au pays une visibilité nouvelle.
Parallèlement, l’industrie musicale marocaine se modernise, s’hybride et s’exporte. Des artistes qui mêlent sonorités gnawa, amazighes, andalouses, pop ou électroniques attirent un public international curieux de cette fusion singulière.
Parallèlement, l’industrie musicale marocaine se modernise, s’hybride et s’exporte. Des artistes qui mêlent sonorités gnawa, amazighes, andalouses, pop ou électroniques attirent un public international curieux de cette fusion singulière.
Le Maroc n’est plus seulement un répertoire traditionnel : il devient un laboratoire créatif en constante évolution.
La gastronomie occupe elle aussi une place importante dans ce rayonnement. La cuisine marocaine, considérée comme l’une des plus riches du monde, bénéficie d’une médiatisation grandissante.
Des chefs marocains ouvrent des restaurants à Londres, Paris, Montréal, Dubaï ou New York et transforment les plats traditionnels en expériences gastronomiques haut de gamme.
Le couscous, le tajine ou la pastilla deviennent des marqueurs identitaires tout en s’adaptant aux codes internationaux du luxe culinaire.
Le Maroc construit ainsi une influence qui passe par la table, par les saveurs, par l’art d’accueillir et de célébrer. Mais le soft power marocain ne se limite pas à la culture. Il s’appuie aussi sur une diplomatie très active en Afrique.
Depuis plus d’une décennie, le Maroc a développé un réseau de coopération économique, religieuse, sécuritaire et éducative avec de nombreux pays africains.
Les visites royales en Afrique subsaharienne ont accéléré l’implantation d’entreprises marocaines dans les secteurs de la banque, des télécommunications, du BTP, de l’assurance et de l’agriculture.
Cette présence n’est pas perçue comme une domination économique, mais comme une collaboration win-win dans laquelle le Maroc partage un savoir-faire opérationnel, adaptable et pragmatique.
Des chefs marocains ouvrent des restaurants à Londres, Paris, Montréal, Dubaï ou New York et transforment les plats traditionnels en expériences gastronomiques haut de gamme.
Le couscous, le tajine ou la pastilla deviennent des marqueurs identitaires tout en s’adaptant aux codes internationaux du luxe culinaire.
Le Maroc construit ainsi une influence qui passe par la table, par les saveurs, par l’art d’accueillir et de célébrer. Mais le soft power marocain ne se limite pas à la culture. Il s’appuie aussi sur une diplomatie très active en Afrique.
Depuis plus d’une décennie, le Maroc a développé un réseau de coopération économique, religieuse, sécuritaire et éducative avec de nombreux pays africains.
Les visites royales en Afrique subsaharienne ont accéléré l’implantation d’entreprises marocaines dans les secteurs de la banque, des télécommunications, du BTP, de l’assurance et de l’agriculture.
Cette présence n’est pas perçue comme une domination économique, mais comme une collaboration win-win dans laquelle le Maroc partage un savoir-faire opérationnel, adaptable et pragmatique.
Cette diplomatie se manifeste aussi à travers la formation religieuse.
Le Maroc joue aujourd’hui un rôle majeur dans la formation d’imams africains autour d’un islam du juste milieu, modéré, ouvert et fondé sur une tradition spirituelle profondément enracinée.
Ce modèle religieux représente un élément très fort du soft power marocain, surtout dans un contexte africain où la lutte contre l’extrémisme et la radicalisation est une priorité.
Le pays parvient à proposer un modèle crédible parce qu’il s’appuie sur une légitimité historique, intellectuelle et spirituelle reconnue dans de nombreux pays.
Ce modèle religieux représente un élément très fort du soft power marocain, surtout dans un contexte africain où la lutte contre l’extrémisme et la radicalisation est une priorité.
Le pays parvient à proposer un modèle crédible parce qu’il s’appuie sur une légitimité historique, intellectuelle et spirituelle reconnue dans de nombreux pays.
Le sport contribue également à ce rayonnement.
Depuis la performance historique du Maroc lors de la Coupe du monde 2022 et l’explosion médiatique de ses joueurs dans les plus grands clubs internationaux, le pays bénéficie d’un capital sympathie immense.
En 2025, le Maroc se prépare à accueillir des événements sportifs d’envergure continentale, et sa candidature conjointe à la Coupe du monde 2030 renforce cette dynamique.
Le sport est un langage universel, et le Maroc sait en faire un vecteur d’influence et de fierté collective.
En 2025, le Maroc se prépare à accueillir des événements sportifs d’envergure continentale, et sa candidature conjointe à la Coupe du monde 2030 renforce cette dynamique.
Le sport est un langage universel, et le Maroc sait en faire un vecteur d’influence et de fierté collective.
L’architecture et l’urbanisme marocains participent eux aussi de cette montée en puissance.
Des villes comme Rabat, Casablanca, Marrakech, Fès ou Tanger affichent désormais des projets innovants, mêlant traditions architecturales et modernité.
Le pays investit fortement dans la création de quartiers culturels, de musées, de centres artistiques, d’espaces d’exposition et de zones créatives où se rencontrent designers, artisans, startups et créateurs internationaux.
La capitale culturelle africaine attribuée à Rabat n’a été que le début : elle a ancré l’image du Maroc comme pays d’art, d’innovation et de patrimoine vivant.
Le pays investit fortement dans la création de quartiers culturels, de musées, de centres artistiques, d’espaces d’exposition et de zones créatives où se rencontrent designers, artisans, startups et créateurs internationaux.
La capitale culturelle africaine attribuée à Rabat n’a été que le début : elle a ancré l’image du Maroc comme pays d’art, d’innovation et de patrimoine vivant.
Le soft power marocain repose enfin sur un élément essentiel : le récit.
Le pays a compris l’importance de maîtriser son storytelling. Ce récit ne cherche pas à être idéaliste ou parfait, mais cohérent : un Maroc stable, ouvert, résilient, attaché à ses racines mais tourné vers l’avenir, fidèle à son héritage africain mais connecté au monde globalisé.
Ce récit s’exprime à travers les médias, les festivals, les institutions culturelles, les grandes rencontres internationales et les événements diplomatiques. C’est ce récit qui donne une cohérence à l’ensemble des actions menées.
Ce récit s’exprime à travers les médias, les festivals, les institutions culturelles, les grandes rencontres internationales et les événements diplomatiques. C’est ce récit qui donne une cohérence à l’ensemble des actions menées.
En 2025, l’émergence du soft power marocain est donc un résultat mais aussi un point de départ.
Le pays s’affirme non seulement comme un acteur économique, mais comme une puissance culturelle africaine, capable d’influencer les imaginaires, de créer des ponts symboliques et d’ouvrir des espaces de dialogue.
Cette influence est précieuse car elle n’est pas fondée sur la force ni sur la pression, mais sur l’admiration, la curiosité et la confiance.
Le futur dépendra de la capacité du Maroc à maintenir cet équilibre : valoriser sa culture sans la figer, encourager l’innovation sans rompre avec l’authenticité, renforcer sa présence africaine tout en continuant d’élargir ses horizons.
Si ces lignes se confirment, le Maroc pourrait devenir dans les prochaines années l’un des pôles culturels les plus influents du continent; un pays capable non seulement de produire de la culture, mais aussi d’inspirer.
Cette influence est précieuse car elle n’est pas fondée sur la force ni sur la pression, mais sur l’admiration, la curiosité et la confiance.
Le futur dépendra de la capacité du Maroc à maintenir cet équilibre : valoriser sa culture sans la figer, encourager l’innovation sans rompre avec l’authenticité, renforcer sa présence africaine tout en continuant d’élargir ses horizons.
Si ces lignes se confirment, le Maroc pourrait devenir dans les prochaines années l’un des pôles culturels les plus influents du continent; un pays capable non seulement de produire de la culture, mais aussi d’inspirer.












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