Arrivé en Égypte après un discours triomphal à la Knesset, Trump a signé, aux côtés de Sissi, Recep Tayyip Erdogan et Cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, un document de garantie du cessez-le-feu, dont le contenu n’a pas encore été rendu public.
« Nous avons réussi ensemble ce que tout le monde pensait impossible. Enfin, nous avons la paix au Moyen-Orient », a lancé le président américain, sous les applaudissements d’un parterre de dirigeants, parmi lesquels Emmanuel Macron, Antonio Guterres et Abdallah II de Jordanie.
Le plan Trump, désormais acté, prévoit :
– le retrait progressif de l’armée israélienne de Gaza,
– la mise sous supervision internationale du territoire,
– et l’exclusion du Hamas des futures structures de gouvernance.
La reconstruction de Gaza, ravagée par les bombardements, sera abordée dans une conférence internationale à Londres, où les États-Unis, l’Union européenne et les pays arabes doivent annoncer un fonds de plusieurs milliards de dollars. Le président égyptien a salué une « journée historique qui ferme un chapitre douloureux de l’histoire humaine », affirmant que l’accord « ouvre une nouvelle ère de stabilité et de coexistence ».
Les prochaines semaines seront décisives. Le mécanisme de surveillance du cessez-le-feu, assuré par un organisme international encore à définir, devra éviter tout retour des violences. À Gaza, plus d’un millier de personnes sont toujours portées disparues sous les décombres, et les besoins humanitaires demeurent immenses.
L’histoire retiendra peut-être cette image : celle de Trump brandissant le document signé à Charm el-Cheikh.
Mais pour les habitants de Gaza, la paix ne commencera vraiment que lorsque les bulldozers remplaceront les drones.












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