"Les perquisitions menées au domicile des deux suspects ont permis la saisie de téléphones portables et d'un ensemble de publications au contenu extrémiste émises par le groupe "Etat islamique", en plus d'un masque pour dissimuler l’identité des mafaiteurs », rapporte la source de sécurité officielle.
Selon les informations préliminaires de la recherche, "les deux extrémistes avaient déclaré leur « beyâa » à l'émir présumé de l'organisation dite "État islamique", et avaient commencé à faire circuler de la littérature extrémiste à des fins de recrutement, soit directement, soit par le biais de réseaux sociaux.
Le BCIJ a révélé que les opérations de perquisition et d'enquête indiquent que l'un des extrémistes arrêtés faisait l'éloge d'opérations criminelles visant des institutions financières et bancaires et légitimait leurs actes criminels, indiquant son implication dans un "effort sérieux de formation à la fabrication de bombes artisanales pour mener des opérations terroristes, en plus de son éloge du meurtre prémédité et de la tentative de meurtre commis récemment par une personne qui présente des signes de troubles mentaux dans la ville de Tiznit et Agadir.
Les deux suspects ont été placés endétention dans le cadre des recherches judiciaires menées par le bureau sous la tutelle du parquet chargé des questions de terrorisme et d'extrémisme, pour révéler les liens des deux personnes interpellées avec des organisations terroristes régionales et internationales, et d'identifier leurs projets de sabotage qui visaient la sécurité du Royaume et la sécurité des citoyens.