C’est une annonce au retentissement mondial. Le président américain Donald Trump a déclaré mercredi soir qu’Israël et le Hamas ont accepté la première phase de son plan de paix pour Gaza, marquant une avancée majeure dans un conflit qui dure depuis deux ans.
« Je suis très fier d’annoncer qu’Israël et le Hamas ont tous deux approuvé la première phase de notre plan de paix », a-t-il écrit sur Truth Social, son réseau social.
Selon le président américain, cette première étape prévoit la libération de tous les otages et le retrait progressif des troupes israéliennes jusqu’à une ligne convenue, première étape vers ce qu’il a appelé une « paix solide, durable et éternelle ». Trump a remercié le Qatar et l’Égypte pour leur rôle de médiation, précisant que toutes les parties “seront traitées équitablement”.
Quelques heures avant cette annonce, Trump avait laissé entendre qu’il pourrait se rendre au Proche-Orient « d’ici la fin de la semaine » pour accompagner l’entrée en vigueur du cessez-le-feu à Gaza.
La “phase 1” de son plan global en 20 points doit servir de base à un accord plus large englobant la reconstruction, la gouvernance civile de Gaza et la sécurité régionale.
Pour Washington, il s’agit d’une victoire diplomatique et d’un test politique pour un président qui mise sur son image de “faiseur de paix” à l’approche de l’élection présidentielle américaine.
À Paris, le président Emmanuel Macron a salué « l’espoir immense » suscité par cet accord, exprimant le vœu qu’il ouvre enfin la voie à une solution politique fondée sur deux États.
« La France se tient prête à contribuer à cet objectif. Nous en discuterons dès cet après-midi à Paris avec nos partenaires internationaux », a-t-il écrit sur X (ex-Twitter).
Macron doit prendre la parole à 17h (15h GMT) devant une réunion rassemblant les ministres des Affaires étrangères européens et arabes, consacrée aux modalités d’un engagement collectif pour l’après-guerre à Gaza.
Cette rencontre s’inscrit dans la continuité du plan franco-saoudien présenté à New York le 21 septembre dernier, qui prône la reconnaissance mutuelle d’un État palestinien et d’un État israélien au sein de frontières garanties.
L’accord entre Israël et le Hamas intervient après deux années d’un conflit meurtrier, marqué par des milliers de victimes civiles, un effondrement humanitaire à Gaza et une crise diplomatique mondiale.
Les pressions exercées par les États-Unis, combinées à la médiation du Qatar, de l’Égypte et de la Turquie, ont finalement permis d’arracher cet accord. Les premiers gestes humanitaires – notamment la libération d’otages et l’ouverture partielle des points de passage – sont attendus dans les jours à venir.
Si la nouvelle suscite un espoir prudent, les observateurs restent sceptiques. Les divisions internes au sein du Hamas et les tensions politiques en Israël pourraient freiner la mise en œuvre effective du plan. Les Nations Unies, de leur côté, ont salué une “étape significative mais fragile”, rappelant que seule une approche globale – politique, humanitaire et sécuritaire – pourra garantir la stabilité durable du Proche-Orient.












L'accueil

















