Les Houthis, puissants rebelles du nord du Yémen, ont revendiqué une nouvelle attaque de missile contre l’aéroport international Ben Gourion, à Tel-Aviv. En représailles, les États-Unis auraient lancé une dizaine de frappes aériennes au Yémen ce matin. L’Iran, accusé en coulisses, nie toute implication.

Depuis le début de la guerre à Gaza, les Houthis, alliés du Hamas, multiplient les attaques contre Israël, notamment par drones et missiles balistiques. La majorité a été interceptée par le bouclier antimissile israélien. Cette fois, la cible était claire : l’aéroport principal d’Israël, en plein cœur de la zone civile.

Les États-Unis restent discrets mais des sources militaires confirment des frappes ciblées au Yémen. Les Houthis assument leurs tirs au nom de la “défense des Palestiniens de Gaza”. L’Iran, souvent accusé de soutenir les Houthis, nie toute implication directe. Les réactions fusent : certains saluent “la solidarité arabe active”, d’autres craignent “une guerre totale”.

Ce tir ne devrait pas être le dernier. Les Houthis promettent d’autres attaques tant que Gaza est bombardée. Les États-Unis, eux, pourraient intensifier leurs frappes au Yémen. Et pendant ce temps, la bande de Gaza continue de s’enfoncer dans l’enfer humanitaire.