Ces licenciements ne sont pas une première pour PayPal, déjà contraint de réduire ses effectifs de 2 000 employés au début de l'année précédente, représentant près de 7 % de son personnel de l'époque. En mai 2022, une autre série de licenciements avait touché plusieurs employés du siège de San Jose (Californie). La situation était déjà complexe, ayant conduit la société à réduire le salaire de son CEO suite à des performances financières décevantes.

Cette nouvelle vague de licenciements, plus importante que celle de l'année précédente, s'inscrit dans un contexte de concurrence féroce dans le secteur des paiements en ligne. PayPal, autrefois leader incontesté, voit sa part de marché grignotée par des acteurs tels qu'Apple, Shopify et Stripe.

Alex Chriss justifie ces mesures radicales en soulignant la nécessité de se concentrer sur l'efficacité, de déployer l'automatisation et de consolider la technologie pour réduire la complexité et la duplication au sein de l'organisation. Il admet que des décisions difficiles mais nécessaires doivent être prises pour orienter PayPal vers un avenir plus stable.

La société, confrontée à des années de perte de parts de marché, a tenté de s'adapter en investissant dans des sociétés de fintech telles que Venmo, Xoom et Honey. Cependant, les défis persistent avec des concurrents agressifs et des revirements de partenariats, comme l'abandon par Amazon de Venmo en tant que moyen de paiement aux États-Unis.

La restructuration récente, marquée par l'arrivée d'Alex Chriss en tant que CEO, témoigne des efforts déployés pour faire face à une conjoncture économique instable. Cependant, les licenciements massifs soulignent les difficultés persistantes de PayPal à s'adapter à un paysage financier en constante évolution.

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