Une injection d'urgence pour éviter la casse
Ford Europe, ou plutôt « Ford-Werke » pour les intimes, vient de recevoir une perfusion de 4,4 milliards d’euros de sa maison mère aux États-Unis. Objectif : éponger une partie de sa dette colossale, qui atteint 5,8 milliards d’euros. Mais attention, ce n’est pas un cadeau. La maison mère a clairement fait comprendre que c’était la dernière carte qu’elle jouait. En gros : « On vous aide une fois, après, débrouillez-vous ! »
Ce n’est pas la première fois que Ford Europe se retrouve dans une telle situation. Mais cette fois, le contexte est encore plus tendu. Les ventes sont en chute libre, divisées par trois en dix ans. La marque n’est même plus dans le Top 10 des constructeurs en France. Et si le Puma et les utilitaires comme le Transit Custom sauvent un peu les meubles, les modèles électriques comme le Mustang Mach-E ou l’Explorer EV peinent à séduire.
L’erreur fatale ? L’arrêt de modèles iconiques comme la Fiesta et bientôt la Focus. Ces voitures étaient des best-sellers en Europe, adorées pour leur taille compacte et leur accessibilité. Mais Ford a préféré miser sur des SUV et des électriques, pensant surfer sur la vague de la transition écologique. Résultat : des ventes anecdotiques et des usines qui tournent au ralenti. À Cologne, par exemple, les effectifs sont passés de 18 500 à 12 700 employés en quelques années. Un vrai coup dur pour les ouvriers et les syndicats comme IG Metall, qui tirent la sonnette d’alarme.
Et pour couronner le tout, Ford a dû acheter des technologies électriques à Volkswagen, faute d’avoir développé ses propres solutions. Les clones techniques comme l’Explorer et la Capri n’ont pas réussi à convaincre. Un vrai coup de frein pour une marque qui, autrefois, incarnait l’innovation et la robustesse.
Ford Europe pointe aussi du doigt les régulations européennes, notamment l’objectif de passer au tout électrique d’ici 2035. « L’Europe m’a tuer », pourrait-on lire dans les bureaux de Cologne, en référence à une célèbre affaire judiciaire. Mais soyons honnêtes : d’autres constructeurs comme Tesla ou même Hyundai ont su tirer leur épingle du jeu. Alors, pourquoi pas Ford ?
Ford Europe est à un carrefour crucial. Soit elle réussit à redresser la barre avec des modèles électriques plus attractifs et une stratégie claire, soit elle risque de finir dans le fossé. Et pour nous, au Maroc ? Pas sûr qu’on voie débarquer ces modèles électriques en masse. Ici, on préfère encore les bonnes vieilles Fiesta d’occasion ou les SUV qui tiennent la route dans les embouteillages de Casa. Mais qui sait ? Peut-être que Ford trouvera un moyen de se réinventer, comme un garagiste qui transforme une vieille Golf 4 en bolide de course.
Ce n’est pas la première fois que Ford Europe se retrouve dans une telle situation. Mais cette fois, le contexte est encore plus tendu. Les ventes sont en chute libre, divisées par trois en dix ans. La marque n’est même plus dans le Top 10 des constructeurs en France. Et si le Puma et les utilitaires comme le Transit Custom sauvent un peu les meubles, les modèles électriques comme le Mustang Mach-E ou l’Explorer EV peinent à séduire.
L’erreur fatale ? L’arrêt de modèles iconiques comme la Fiesta et bientôt la Focus. Ces voitures étaient des best-sellers en Europe, adorées pour leur taille compacte et leur accessibilité. Mais Ford a préféré miser sur des SUV et des électriques, pensant surfer sur la vague de la transition écologique. Résultat : des ventes anecdotiques et des usines qui tournent au ralenti. À Cologne, par exemple, les effectifs sont passés de 18 500 à 12 700 employés en quelques années. Un vrai coup dur pour les ouvriers et les syndicats comme IG Metall, qui tirent la sonnette d’alarme.
Et pour couronner le tout, Ford a dû acheter des technologies électriques à Volkswagen, faute d’avoir développé ses propres solutions. Les clones techniques comme l’Explorer et la Capri n’ont pas réussi à convaincre. Un vrai coup de frein pour une marque qui, autrefois, incarnait l’innovation et la robustesse.
Ford Europe pointe aussi du doigt les régulations européennes, notamment l’objectif de passer au tout électrique d’ici 2035. « L’Europe m’a tuer », pourrait-on lire dans les bureaux de Cologne, en référence à une célèbre affaire judiciaire. Mais soyons honnêtes : d’autres constructeurs comme Tesla ou même Hyundai ont su tirer leur épingle du jeu. Alors, pourquoi pas Ford ?
Ford Europe est à un carrefour crucial. Soit elle réussit à redresser la barre avec des modèles électriques plus attractifs et une stratégie claire, soit elle risque de finir dans le fossé. Et pour nous, au Maroc ? Pas sûr qu’on voie débarquer ces modèles électriques en masse. Ici, on préfère encore les bonnes vieilles Fiesta d’occasion ou les SUV qui tiennent la route dans les embouteillages de Casa. Mais qui sait ? Peut-être que Ford trouvera un moyen de se réinventer, comme un garagiste qui transforme une vieille Golf 4 en bolide de course.












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