Malgré la réalisation de dix levées de fonds supérieures à 100 000 dollars, l'absence de transactions majeures handicape le royaume dans sa capacité à rivaliser avec d'autres écosystèmes plus dynamiques. Pendant ce temps, l'Afrique dans son ensemble connaît une véritable bouffée d'air frais, avec un total impressionnant de 1,35 milliard de dollars levés, marquant une augmentation de 78 % par rapport à l'année précédente. Ce contraste met en lumière les défis auxquels le Maroc doit faire face pour revitaliser son secteur des startups.

Cette situation soulève une question cruciale : quels leviers le Maroc peut-il activer pour retrouver son attractivité ? Pour cela, plusieurs pistes s'offrent à lui, notamment l'encouragement de l'innovation locale, la mise en place de financements ciblés, la structuration des acteurs du marché et l'instauration d'une politique de soutien robuste aux startups. Ces chantiers doivent être considérés sérieusement si le Maroc souhaite regagner sa position de leader sur le continent africain.