Par Dr Anwar CHERKAOUI Expert en communication médicale et journalisme de santé
Les valvulopathies cardiaques — maladies touchant les valves du cœur — représentent aujourd’hui un défi majeur pour le système de santé marocain.
Notre pays fait face à une double réalité : d’un côté, des valvulopathies d’origine rhumatismale qui persistent dans certaines régions ; de l’autre, une augmentation des maladies dégénératives, favorisées par le vieillissement de la population.
Ces pathologies sont souvent diagnostiquées tardivement, faute de dépistage régulier ou d’accès facilité à l’imagerie cardiaque spécialisée.
Pourtant, un diagnostic précoce permettrait d’éviter des complications graves, comme l’insuffisance cardiaque ou les troubles du rythme.
C’est dans ce contexte que les Rabat Valves Meeting 2025 prennent toute leur importance : ils offrent un espace scientifique unique pour améliorer la prise en charge, harmoniser les pratiques et renforcer les compétences des cardiologues marocains.
Organisé les 5 et 6 décembre par l’Association des Cardiologues Privés de Rabat–Salé–Témara–Kénitra, l’événement est l’un des rendez-vous les plus riches de ces dernières années dans la pathologie valvulaire cardiaque.
Cette édition met en avant un programme dense, innovant, et surtout adapté aux besoins des patients marocains.
Dès l’ouverture, des ateliers pratiques permettront aux cardiologues d’apprendre ou de perfectionner des techniques essentielles.
Des sessions dédiées à l’imagerie du cœur, des démonstrations en direct de procédures interventionnelles et des ateliers de simulation offriront une immersion concrète dans la cardiologie moderne.
Les conférences scientifiques, animées par des experts marocains et internationaux, aborderont des thèmes très concrets pour la pratique quotidienne : peut-on faire du sport avec une valvulopathie ?
Comment suivre une grossesse lorsqu’une valve est malade ?
Quels choix thérapeutiques faire quand l’anatomie du cœur est complexe ?
Les spécialistes expliqueront aussi les dernières avancées dans le traitement de la sténose aortique, notamment chez les femmes, ou encore les techniques qui permettent aujourd’hui de réparer certaines valves sans chirurgie lourde.
L’imagerie cardiaque occupe une place de choix puisqu’elle est devenue indispensable pour poser le bon diagnostic et choisir le traitement le plus sûr pour chaque patient.
Ces rencontres permettront ainsi aux cardiologues marocains de se mettre à jour sur les standards internationaux, tout en échangeant sur les réalités du terrain et les spécificités des patients au Maroc.
Mais l’innovation n’est pas uniquement médicale : elle est aussi organisationnelle et financière.
Les nouvelles techniques de traitement des valvulopathies — comme le TAVI, certaines plasties percutanées ou les dispositifs d’imagerie avancée — sont déjà reconnues comme des standards mondiaux.
Leur efficacité est prouvée, leur sécurité s’améliore, et leur utilisation pourrait transformer durablement la prise en charge des patients marocains.
Toutefois, leur accès reste encore limité par les modalités de remboursement.
Aujourd’hui, les caisses de couverture médicale au Maroc — CNSS, CNOPS, mutuelles et assurances privées — progressent, mais doivent encore adapter leurs nomenclatures pour intégrer ces innovations de manière équitable.
L’enjeu est simple : permettre à un plus grand nombre de patients d’accéder à des traitements modernes, moins invasifs et souvent plus sûrs, sans créer une fracture financière.
Cet événement scientifique ambitionne d’accélérer l’intégration de ces nouvelles technologies dans le parcours de soins et d’ouvrir la voie à une prise en charge mieux alignée sur les standards internationaux — tant sur le plan scientifique que sur celui du remboursement.
Ainsi, au-delà des discussions techniques, cette rencontre porte une vision : offrir aux patients marocains une cardiologie moderne, accessible, et capable de répondre aux défis croissants des maladies des valves cardiaques.
Notre pays fait face à une double réalité : d’un côté, des valvulopathies d’origine rhumatismale qui persistent dans certaines régions ; de l’autre, une augmentation des maladies dégénératives, favorisées par le vieillissement de la population.
Ces pathologies sont souvent diagnostiquées tardivement, faute de dépistage régulier ou d’accès facilité à l’imagerie cardiaque spécialisée.
Pourtant, un diagnostic précoce permettrait d’éviter des complications graves, comme l’insuffisance cardiaque ou les troubles du rythme.
C’est dans ce contexte que les Rabat Valves Meeting 2025 prennent toute leur importance : ils offrent un espace scientifique unique pour améliorer la prise en charge, harmoniser les pratiques et renforcer les compétences des cardiologues marocains.
Organisé les 5 et 6 décembre par l’Association des Cardiologues Privés de Rabat–Salé–Témara–Kénitra, l’événement est l’un des rendez-vous les plus riches de ces dernières années dans la pathologie valvulaire cardiaque.
Cette édition met en avant un programme dense, innovant, et surtout adapté aux besoins des patients marocains.
Dès l’ouverture, des ateliers pratiques permettront aux cardiologues d’apprendre ou de perfectionner des techniques essentielles.
Des sessions dédiées à l’imagerie du cœur, des démonstrations en direct de procédures interventionnelles et des ateliers de simulation offriront une immersion concrète dans la cardiologie moderne.
Les conférences scientifiques, animées par des experts marocains et internationaux, aborderont des thèmes très concrets pour la pratique quotidienne : peut-on faire du sport avec une valvulopathie ?
Comment suivre une grossesse lorsqu’une valve est malade ?
Quels choix thérapeutiques faire quand l’anatomie du cœur est complexe ?
Les spécialistes expliqueront aussi les dernières avancées dans le traitement de la sténose aortique, notamment chez les femmes, ou encore les techniques qui permettent aujourd’hui de réparer certaines valves sans chirurgie lourde.
L’imagerie cardiaque occupe une place de choix puisqu’elle est devenue indispensable pour poser le bon diagnostic et choisir le traitement le plus sûr pour chaque patient.
Ces rencontres permettront ainsi aux cardiologues marocains de se mettre à jour sur les standards internationaux, tout en échangeant sur les réalités du terrain et les spécificités des patients au Maroc.
Mais l’innovation n’est pas uniquement médicale : elle est aussi organisationnelle et financière.
Les nouvelles techniques de traitement des valvulopathies — comme le TAVI, certaines plasties percutanées ou les dispositifs d’imagerie avancée — sont déjà reconnues comme des standards mondiaux.
Leur efficacité est prouvée, leur sécurité s’améliore, et leur utilisation pourrait transformer durablement la prise en charge des patients marocains.
Toutefois, leur accès reste encore limité par les modalités de remboursement.
Aujourd’hui, les caisses de couverture médicale au Maroc — CNSS, CNOPS, mutuelles et assurances privées — progressent, mais doivent encore adapter leurs nomenclatures pour intégrer ces innovations de manière équitable.
L’enjeu est simple : permettre à un plus grand nombre de patients d’accéder à des traitements modernes, moins invasifs et souvent plus sûrs, sans créer une fracture financière.
Cet événement scientifique ambitionne d’accélérer l’intégration de ces nouvelles technologies dans le parcours de soins et d’ouvrir la voie à une prise en charge mieux alignée sur les standards internationaux — tant sur le plan scientifique que sur celui du remboursement.
Ainsi, au-delà des discussions techniques, cette rencontre porte une vision : offrir aux patients marocains une cardiologie moderne, accessible, et capable de répondre aux défis croissants des maladies des valves cardiaques.












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