Par Dr Anwar CHERKAOUI avec le concours du Dr Ghizlane DRISSI, Gastro-entérologue, Proctologue et proctolaseriste
Nombreux, les patients qui, pendant des mois, voire des années, errent de consultation en consultation pour une douleur anale persistante, souvent décrite comme une “brûlure aiguë après les selles” ou une “coupure intérieure”.
La plupart du temps, ces douleurs sont banalisées, mal interprétées, et – erreur fréquente – traitées à coups d’antibiotiques, comme s’il s’agissait d’un simple abcès ou d’une infection.
Or, dans bon nombre de cas, il s’agit d’une fissure anale, une pathologie proctologique bien connue, mais encore trop souvent négligée.
Antibiotiques à tort, souffrance prolongée
Le diagnostic erroné d’une fissure anale comme une infection bactérienne conduit souvent à des traitements antibiotiques à répétition, inefficaces et injustifiés.
Ce faisant, on retarde le véritable traitement, on expose inutilement les patients à des effets secondaires, on participe à la résistance bactérienne… et surtout, on laisse le patient souffrir.
Dans les cabinets médicaux généralistes, la douleur anale est encore parfois un sujet tabou, minimisé ou escamoté.
La gêne du patient, le manque d’examen clinique approfondi ou l’absence de formation proctologique contribuent à entretenir cette méprise.
Une pathologie bénigne mais redoutablement douloureuse
La fissure anale est une déchirure linéaire de la muqueuse anale, souvent située à 6 heures chez l’adulte, causée par un passage difficile de selles dures ou volumineuses, ou par une contraction excessive du sphincter anal interne.
Elle provoque une douleur vive, décrite comme une “lame de rasoir” ou “une brûlure infernale”, qui persiste parfois des heures après la défécation.
Dans sa forme chronique, elle s’accompagne d’un spasme sphinctérien, d’un repli cutané (marisque sentinelle) et parfois de saignements.
Le rôle crucial du spécialiste en proctologie
Aujourd’hui, la prise en charge de la fissure anale est bien codifiée dans les cercles de proctologie : du traitement médical au traitement chirurgical en passant par la chirurgie ProctoLaser qui donne d excellent résultats assurants une guérison plus rapide.
Les résultats sont excellents, les douleurs disparaissent, et la qualité de vie du patient est rapidement restaurée.
À condition, bien sûr, de poser le bon diagnostic dès le départ.
Quand l’erreur devient systémique
Ce retard de diagnostic est plus qu’une simple erreur médicale isolée.
Il témoigne d’un problème systémique de formation et d’orientation.
L’enseignement de la proctologie reste embryonnaire dans de nombreuses facultés de médecine.
Et les patients sont souvent dirigés vers des parcours inappropriés, voire abandonnés à des automédications inefficaces.
Briser les tabous, former et orienter
Il est temps de briser le silence qui entoure les douleurs anales.
De cesser de médicaliser à l’aveugle ce qui relève d’un examen proctologique rigoureux.
Et surtout, de rétablir la chaîne de diagnostic et d’orientation vers les spécialistes compétents, notamment les proctologues et les chirurgiens digestifs.
Car derrière une fissure anale non traitée, il y a plus qu’une douleur.
Il y a une souffrance injuste, évitable.
Et une médecine qui a manqué à son devoir d’écoute, de rigueur… et de soulagement.
Une fissure, mille erreurs évitables
Traiter une fissure anale par des antibiotiques, c’est comme tenter d’éteindre un incendie avec de la fumée.
Le mal est ailleurs, et les outils pour le combattre existent.
Encore faut-il savoir les utiliser — ou savoir passer la main au spécialiste qui saura le faire.
La plupart du temps, ces douleurs sont banalisées, mal interprétées, et – erreur fréquente – traitées à coups d’antibiotiques, comme s’il s’agissait d’un simple abcès ou d’une infection.
Or, dans bon nombre de cas, il s’agit d’une fissure anale, une pathologie proctologique bien connue, mais encore trop souvent négligée.
Antibiotiques à tort, souffrance prolongée
Le diagnostic erroné d’une fissure anale comme une infection bactérienne conduit souvent à des traitements antibiotiques à répétition, inefficaces et injustifiés.
Ce faisant, on retarde le véritable traitement, on expose inutilement les patients à des effets secondaires, on participe à la résistance bactérienne… et surtout, on laisse le patient souffrir.
Dans les cabinets médicaux généralistes, la douleur anale est encore parfois un sujet tabou, minimisé ou escamoté.
La gêne du patient, le manque d’examen clinique approfondi ou l’absence de formation proctologique contribuent à entretenir cette méprise.
Une pathologie bénigne mais redoutablement douloureuse
La fissure anale est une déchirure linéaire de la muqueuse anale, souvent située à 6 heures chez l’adulte, causée par un passage difficile de selles dures ou volumineuses, ou par une contraction excessive du sphincter anal interne.
Elle provoque une douleur vive, décrite comme une “lame de rasoir” ou “une brûlure infernale”, qui persiste parfois des heures après la défécation.
Dans sa forme chronique, elle s’accompagne d’un spasme sphinctérien, d’un repli cutané (marisque sentinelle) et parfois de saignements.
Le rôle crucial du spécialiste en proctologie
Aujourd’hui, la prise en charge de la fissure anale est bien codifiée dans les cercles de proctologie : du traitement médical au traitement chirurgical en passant par la chirurgie ProctoLaser qui donne d excellent résultats assurants une guérison plus rapide.
Les résultats sont excellents, les douleurs disparaissent, et la qualité de vie du patient est rapidement restaurée.
À condition, bien sûr, de poser le bon diagnostic dès le départ.
Quand l’erreur devient systémique
Ce retard de diagnostic est plus qu’une simple erreur médicale isolée.
Il témoigne d’un problème systémique de formation et d’orientation.
L’enseignement de la proctologie reste embryonnaire dans de nombreuses facultés de médecine.
Et les patients sont souvent dirigés vers des parcours inappropriés, voire abandonnés à des automédications inefficaces.
Briser les tabous, former et orienter
Il est temps de briser le silence qui entoure les douleurs anales.
De cesser de médicaliser à l’aveugle ce qui relève d’un examen proctologique rigoureux.
Et surtout, de rétablir la chaîne de diagnostic et d’orientation vers les spécialistes compétents, notamment les proctologues et les chirurgiens digestifs.
Car derrière une fissure anale non traitée, il y a plus qu’une douleur.
Il y a une souffrance injuste, évitable.
Et une médecine qui a manqué à son devoir d’écoute, de rigueur… et de soulagement.
Une fissure, mille erreurs évitables
Traiter une fissure anale par des antibiotiques, c’est comme tenter d’éteindre un incendie avec de la fumée.
Le mal est ailleurs, et les outils pour le combattre existent.
Encore faut-il savoir les utiliser — ou savoir passer la main au spécialiste qui saura le faire.












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