Production de batteries insuffisante : L'Europe ne dispose que de 10% de la capacité mondiale de production de batteries, contre 76% pour la Chine. Une dépendance dangereuse qui met en péril l'ensemble du projet.
Technologies alternatives boudées : Les constructeurs automobiles, frileux, hésitent à investir massivement dans l'électrique et misent plutôt sur les carburants synthétiques, retardant ainsi la transition.
Matières premières sous tension : Lithium, cobalt... L'approvisionnement en ressources essentielles pour les batteries pose des problèmes majeurs, tant sur le plan environnemental que social, avec des risques de pénurie et d'exploitation abusive.

L'Europe prise en tenaille :

• D'un côté, l'urgence climatique et la nécessité de réduire les émissions de CO2.
• De l'autre, des obstacles techniques, économiques et sociaux colossaux qui menacent la faisabilité du plan.
• Un retour en arrière vers le Diesel envisageable ?

Face à ces défis colossaux, certains s'interrogent sur la pertinence de l'interdiction totale des moteurs thermiques. Un retour en grâce du Diesel, plus propre et plus performant qu'auparavant, pourrait-il être la solution ?

Le temps presse pour Bruxelles :

• Réviser les objectifs de manière réaliste ?
• Investir massivement dans la recherche et le développement de solutions alternatives ?
• Coopérer avec les pays producteurs de matières premières pour sécuriser l'approvisionnement ?
• L'avenir de la mobilité en Europe est en jeu. Entre ambition démesurée et pragmatisme nécessaire, Bruxelles se doit de trouver le juste équilibre pour éviter une crise majeure et ne pas se laisser distancer par la concurrence internationale.