PoÚme, version mise en musique, à écouter de Adnane Benchakroun
Pour ceux qui aiment encore lire : PoĂšme de Adnane Benchakroun
LâĂ©cho dâune fiertĂ© blessĂ©e sous tant de chaĂźnes.
Ă voisins de lâEst, fiers comme nos montagnes,
Le vent du foot a cru séparer nos campagnes.
Nous rions, mais nos rires cachent un goĂ»t dâamertume,
Car mĂȘme la victoire a ses parfums de brume.
Vos yeux ont vacillé, vos voix se sont tues,
Mais dans nos cĆurs brĂ»lants, nulle rancune nâa plu.
Le ballon roule, mais pas le sang-froid, hélas,
Quand la joie des uns dĂ©clenche lâalerte en face.
On marque des buts, ils comptent leurs pulsations,
Le foot devient affaire de pression.
Vos jeunes ont du talent, vos rĂȘves de lumiĂšre,
Et le foot nâest quâun jeu pour tromper la poussiĂšre.
Nous sommes deux miroirs dâun mĂȘme horizon,
Deux peuples cousins quâun match met en prison.
Je suis malheureux, oui, de vous voir en colĂšre,
Quand nos deux nations devraient boire au mĂȘme verre.
Alors, frĂšres dâAlgĂ©rie, apaisez votre cĆur,
Car nul trophĂ©e ne vaut une paix sans rancĆur.
Ce poÚme est une élégie ironique et fraternelle écrite à la suite de la victoire du Maroc en Coupe du Monde U20.
Le poĂšte cĂ©lĂšbre le jeu, non comme champ de bataille, mais comme miroir de nos Ă©motions partagĂ©es. Il rappelle que la victoire est Ă©phĂ©mĂšre, la fraternitĂ© durable, et quâaucun trophĂ©e ne vaut la paix des cĆurs. Avec ironie bienveillante, âCompassion dâun vainqueurâ se lit comme une priĂšre du fair-play maghrĂ©bin : un sourire tendu Ă ceux qui souffrent dâavoir trop aimĂ© le mĂȘme ballon.












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