Poème, version mise en musique, à écouter de Adnane Benchakroun
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun
Dans l’aube des ruelles, un fil naît sans éclat,
Deux mains tendent la trame où le silence bat.
La sfifa se murmure en gestes de patience,
Un souffle d’infini sous l’ombre en transparence.
Le sabra se déploie, docile et lumineux,
Il glisse, il se détend, entre les doigts soigneux.
Un mot, un rire court, puis le fil se resserre,
La beauté prend racine en sa lente lumière.
Avant les fastes vains des podiums bavards,
Le caftan se construit dans l’ombre des remparts.
Deux hommes face à face, un rituel discret,
Tissent un lien sacré que nul jamais ne tait.
Le fil est une voix que le temps apprivoise,
Un vers brodé d’amour au bord de chaque étoffe.
Les ruelles s’éveillent, la fête est en chemin,
L’Aïd frôle les murs, le mariage est demain.
On choisit la couleur, on devine un destin,
Chaque sfifa promet un éclat souverain.
Le maalem sait le poids des nuits d’attente lente,
Il coud les jours passés dans l’étoffe vivante.
Dans l’atelier vibrant, un rire fend le ciel,
La création s’empare du geste fraternel.
Car le caftan n’est pas vêtement solitaire,
Il est le cœur tissé, la mémoire en prière.
Chaque fil est un pacte, une offrande, un aveu,
Il relie les vivants, les absents, et les dieux.
Ainsi naît sous nos yeux le miracle du fil,
Un poème cousu dans le silence subtil.
Deux mains tendent la trame où le silence bat.
La sfifa se murmure en gestes de patience,
Un souffle d’infini sous l’ombre en transparence.
Le sabra se déploie, docile et lumineux,
Il glisse, il se détend, entre les doigts soigneux.
Un mot, un rire court, puis le fil se resserre,
La beauté prend racine en sa lente lumière.
Avant les fastes vains des podiums bavards,
Le caftan se construit dans l’ombre des remparts.
Deux hommes face à face, un rituel discret,
Tissent un lien sacré que nul jamais ne tait.
Le fil est une voix que le temps apprivoise,
Un vers brodé d’amour au bord de chaque étoffe.
Les ruelles s’éveillent, la fête est en chemin,
L’Aïd frôle les murs, le mariage est demain.
On choisit la couleur, on devine un destin,
Chaque sfifa promet un éclat souverain.
Le maalem sait le poids des nuits d’attente lente,
Il coud les jours passés dans l’étoffe vivante.
Dans l’atelier vibrant, un rire fend le ciel,
La création s’empare du geste fraternel.
Car le caftan n’est pas vêtement solitaire,
Il est le cœur tissé, la mémoire en prière.
Chaque fil est un pacte, une offrande, un aveu,
Il relie les vivants, les absents, et les dieux.
Ainsi naît sous nos yeux le miracle du fil,
Un poème cousu dans le silence subtil.
Le poème raconte la naissance du caftan marocain à travers un geste humble et ancestral
Deux hommes dans une ruelle tissent la sfifa, ce ruban de soie qui ouvrira le chemin du vêtement. Avant les podiums, avant la lumière, il y a ces doigts patients, ce fil qui se tend, se noue, se murmure.
Le caftan commence ainsi : non pas comme un objet de luxe, mais comme un lien entre des mains, une respiration partagée, un art du détail.
Dans la société marocaine, il est plus qu’un vêtement : il est rituel, événement du cœur, mémoire vivante. L’Aïd, les mariages, les ateliers, les rires et les confidences tissent ensemble une création collective, où l’humanité importe autant que la couture. Chaque fil contient des jours, des nuits, des attentes, une forme de prière. Le caftan est un poème porté, un pacte entre tradition, beauté et communauté.
Le caftan commence ainsi : non pas comme un objet de luxe, mais comme un lien entre des mains, une respiration partagée, un art du détail.
Dans la société marocaine, il est plus qu’un vêtement : il est rituel, événement du cœur, mémoire vivante. L’Aïd, les mariages, les ateliers, les rires et les confidences tissent ensemble une création collective, où l’humanité importe autant que la couture. Chaque fil contient des jours, des nuits, des attentes, une forme de prière. Le caftan est un poème porté, un pacte entre tradition, beauté et communauté.












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