PoÚme, version chantable, à écouter en musique de Adnane Benchakroun
Pour ceux qui aiment encore lire : PoĂšme de Adnane Benchakroun
Quand mes cauchemars, eux, s'effacent avec lâaurore ?
Peut-ĂȘtre parce quâun rĂȘve, mĂȘme abandonnĂ©,
Reste un fruit suspendu aux branches de lâĂąme,
Une lumiĂšre douce qui refuse de faner,
Un mot dâespoir que le temps ne dĂ©sarme.
Mes cauchemars, eux, ont la mémoire courte,
Comme des nuĂ©es qui sâeffilochent Ă lâaube,
Ils griffent la nuit, mais dĂšs que le jour sâouvre,
Ils sâeffacent, honteux, dans leur propre robe.
Mes rĂȘves ne fanent, ils renaissent encore,
Quand mes cauchemars meurent Ă lâaurore.
Lâespoir nâa ni date ni sablier,
Il vit lĂ oĂč le silence sait prier.
Le rĂȘve est une graine plantĂ©e dans l'infini,
Il résiste au froid, au doute, au silence,
Il traverse les saisons de lâoubli,
Et fleurit parfois sans aucune évidence.
Un cauchemar est un cri sans lendemain,
Un orage pressĂ© qui nâa pas de racines.
Il nâĂ©crit rien sur les murs du destin,
Il tremble, puis meurt sur la premiĂšre colline.
Mais le rĂȘve, lui, s'entĂȘte, sâobstine,
Il revient mĂȘme quand on lâa trahi.
Il vit en exil, mais jamais ne décline,
Câest un soleil cachĂ© sous les plis de la nuit.
Mes rĂȘves ne fanent, ils renaissent encore,
Quand mes cauchemars meurent Ă lâaurore.
Lâespoir nâa ni date ni sablier,
Il vit lĂ oĂč le silence sait prier.
Alors je chéris mes songes sans ùge,
Ceux qui rient mĂȘme quand tout vacille,
Et je laisse mourir les sombres mirages
Qui nâont dâemprise que dans la nuit fragile.
Oui, mes rĂȘves nâont pas de date limite,
Ils vieillissent bien, comme un vin dâutopie.
Tandis que mes cauchemars, fugaces et miteux,
Se dissipent, comme une mauvaise comédie.
Mes rĂȘves ne fanent, ils renaissent encore,
Quand mes cauchemars meurent Ă lâaurore.
Lâespoir nâa ni date ni sablier,
Il vit lĂ oĂč le silence sait prier.
Le poĂšme explore avec dĂ©licatesse la diffĂ©rence entre les rĂȘves et les cauchemars.
Le texte suggĂšre que le rĂȘve est une forme de lumiĂšre intĂ©rieure, intemporelle et tenace, tandis que le cauchemar est un passager de lâobscur, vouĂ© Ă disparaĂźtre. Ainsi, lâauteur cĂ©lĂšbre la rĂ©silience des rĂȘves, leur pouvoir de traverser les Ă©preuves et de rester vivants malgrĂ© tout. Le poĂšme est une ode Ă lâespĂ©rance persistante face Ă la peur Ă©phĂ©mĂšre.












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