PoÚme, version mise en musique, à écouter de Adnane Benchakroun
Pour ceux qui aiment encore lire : PoĂšme de Adnane Benchakroun
Et lâombre du pouvoir sâefface dans lâhiver.
LâĂ©cho des applaudis sâĂ©teint dans la mĂ©moire,
Les foules dâautrefois sâeffacent sans histoire.
Le monde se transforme, échappe aux vieilles mains,
Et lâorgueil dĂ©laissĂ© sâenferme dans ses reins.
Vieillir sans aigreur,
Câest garder lâardeur,
Transmettre en chemin,
Et tendre la main.
Lâhomme cherche un miroir oĂč brille son visage,
Il nây voit que rancune au lieu dây voir passage.
Pourtant certains vieillards choisissent dâĂȘtre flamme,
Transmettent et sâouvrant, allĂšgent leur propre Ăąme.
Mandela fit du temps un pont pour pardonner,
Quand dâautres, prisonniers, sâentĂȘtent Ă nier.
Vieillir sans aigreur,
Câest garder lâardeur,
Transmettre en chemin,
Et tendre la main.
Hugo resta gĂ©ant par lâamour du peuple,
Quand CĂ©line sâenferma dans la haine et ses triple.
La science aussi balance entre grĂące et repli,
Morin cherche encore, quand Heidegger sâoublie.
La clĂ© nâest pas la gloire aux trophĂ©es pĂ©rissables,
Mais la curiosité, trésor inaltérable.
Vieillir sans amertume, câest cĂ©der le flambeau,
Et sourire au présent sans regretter le beau.
Vieillir sans aigreur,
Câest garder lâardeur,
Transmettre en chemin,
Et tendre la main.
Humilité, douceur, transmission généreuse,
Sont des remĂšdes sĂ»rs contre lâombre affreuse.
Ainsi, lâĂąge devient non pas la fin des feux,
Mais lâart dâaimer encore ce qui sâoffre aux vieux yeux.
Vieillir sans aigreur,
Câest garder lâardeur,
Transmettre en chemin,
Et tendre la main.












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