Un format pensé pour produire, pas seulement débattre
L’ouverture a installé le ton : accueil, répartition par groupes, puis ice-breakers simultanés pour « libérer l’énergie créative ». Loin des colloques à sens unique, le dispositif aligne séquences courtes, livrables clairs et une règle d’or : chaque échange débouche sur une sortie concrète. D’emblée, les résultats d’une consultation nationale sur le “contrat social avec les jeunes” ont été présentés par le coordinateur général, Abdelhafid Edminou, membre du comité exécutif, afin d’ancrer le débat dans des données et non des impressions.
La suite s’articule autour d’une session 1-2-10-All — une technique d’intelligence collective où l’on passe de l’individuel au collectif pour hiérarchiser les idées — et d’un vote numérique en direct (Mentimeter) pour classer les thèmes prioritaires. Chaque atelier thématique, tenu l’après-midi, se clôt par trois priorités nettoyées et assumées, choisies par les jeunes eux-mêmes. Le soir, on bascule en « Policy Café », un format d’échanges francs entre les ministres du parti et le public jeunesse, sans pupitre ni posture.
Méthode et esprit : rigueur, clarté, restitution
Le cœur de la valeur tient dans cette chaîne : consultation → co-priorisation → arbitrage → engagements. La visualisation en direct des sujets les plus plébiscités met tout le monde face à la même information ; l’effort de synthèse en ateliers force à passer du slogan à la proposition, et la séance plénière du dimanche ordonne les conclusions en fonction du vote des jeunes, avant la présentation officielle de la Charte par le secrétaire général Nizar Baraka. Ce n’est pas la “note d’intention” de plus : c’est une sortie politique avec horodatage participatif.
Une respiration utile : arts, jeux, et confiance en soi
Entre deux blocs productifs, le programme ménage des moments d’oxygénation : session musicale spontanée (Agora), quiz politique sur Kahoot, improvisation théâtrale pour la confiance (pitch, posture, voix), exercices physiques légers, “Agree/Disagree Spectrum” (jeu-débat pour affûter l’argumentation) et même un coin gaming. Le message est clair : les idées circulent mieux quand les corps respirent et que la salle se parle.
Une diffusion assumée, un public élargi
Le rendez-vous est diffusé en direct sur les plateformes annoncées ; l’objectif est double : ouvrir la fabrique des politiques publiques à la société et donner aux jeunes absents la possibilité d’interagir. Ce souci de transparence vaut aussi pour l’interne : les groupes « macro » et « micro » sont affichés dès le matin, les règles du jeu sont simples, et le calendrier (sessions, pauses, repas) sécurise l’attention — un détail logistique qui rend possible une vraie discipline de production.
Ce qu’il faut en retenir (au-delà de l’événementiel)
On ne jugera pas cet exercice à l’aune du nombre de selfies ni du volume de slogans, mais à la tenue de la chaîne d’exécution dans les mois qui viennent : publication des priorités consolidées, traduction en feuilles de route, indicateurs de progrès, rendez-vous de redevabilité. La bonne nouvelle : la grammaire (outils, formats, rythme) est en place. Le défi : pérenniser la mécanique pour éviter que la Charte ne devienne un PDF de plus.
En pratique
La suite s’articule autour d’une session 1-2-10-All — une technique d’intelligence collective où l’on passe de l’individuel au collectif pour hiérarchiser les idées — et d’un vote numérique en direct (Mentimeter) pour classer les thèmes prioritaires. Chaque atelier thématique, tenu l’après-midi, se clôt par trois priorités nettoyées et assumées, choisies par les jeunes eux-mêmes. Le soir, on bascule en « Policy Café », un format d’échanges francs entre les ministres du parti et le public jeunesse, sans pupitre ni posture.
Méthode et esprit : rigueur, clarté, restitution
Le cœur de la valeur tient dans cette chaîne : consultation → co-priorisation → arbitrage → engagements. La visualisation en direct des sujets les plus plébiscités met tout le monde face à la même information ; l’effort de synthèse en ateliers force à passer du slogan à la proposition, et la séance plénière du dimanche ordonne les conclusions en fonction du vote des jeunes, avant la présentation officielle de la Charte par le secrétaire général Nizar Baraka. Ce n’est pas la “note d’intention” de plus : c’est une sortie politique avec horodatage participatif.
Une respiration utile : arts, jeux, et confiance en soi
Entre deux blocs productifs, le programme ménage des moments d’oxygénation : session musicale spontanée (Agora), quiz politique sur Kahoot, improvisation théâtrale pour la confiance (pitch, posture, voix), exercices physiques légers, “Agree/Disagree Spectrum” (jeu-débat pour affûter l’argumentation) et même un coin gaming. Le message est clair : les idées circulent mieux quand les corps respirent et que la salle se parle.
Une diffusion assumée, un public élargi
Le rendez-vous est diffusé en direct sur les plateformes annoncées ; l’objectif est double : ouvrir la fabrique des politiques publiques à la société et donner aux jeunes absents la possibilité d’interagir. Ce souci de transparence vaut aussi pour l’interne : les groupes « macro » et « micro » sont affichés dès le matin, les règles du jeu sont simples, et le calendrier (sessions, pauses, repas) sécurise l’attention — un détail logistique qui rend possible une vraie discipline de production.
Ce qu’il faut en retenir (au-delà de l’événementiel)
- Co-construction outillée : l’emploi de méthodes éprouvées (1-2-10-All, vote temps réel) réduit la distance entre parole et décision.
- Priorisation explicite : trois priorités par atelier, pas dix vœux pieux, pour permettre un suivi.
- Redditabilité politique : la Charte de la Jeunesse n’est pas une conclusion rhétorique, c’est un référentiel d’action que l’on pourra auditer lors des prochaines étapes.
- Culture du “faire ensemble” : les moments ludiques ne sont pas décoratifs ; ils inoculent de la confiance et désinhibent la prise de parole chez des profils parfois peu habitués aux scènes institutionnelles.
On ne jugera pas cet exercice à l’aune du nombre de selfies ni du volume de slogans, mais à la tenue de la chaîne d’exécution dans les mois qui viennent : publication des priorités consolidées, traduction en feuilles de route, indicateurs de progrès, rendez-vous de redevabilité. La bonne nouvelle : la grammaire (outils, formats, rythme) est en place. Le défi : pérenniser la mécanique pour éviter que la Charte ne devienne un PDF de plus.
En pratique
- Lieu : Centre international Moulay Rachid – Bouznika.
- Langues : arabe et anglais (version bilingue du programme).
- Temps forts : consultation restituée ; ateliers thématiques (7 groupes) ; vote Mentimeter ; Policy Café avec les ministres ; présentation de la Charte de la Jeunesse.
- Coordination générale : Abdelhafid Edminou.












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