🧮 L’analyse en chiffres :
Le mois de mai 2025 a été particulièrement dynamique. 22 407 véhicules ont été vendus, soit 40,3 % de plus que les 15 970 unités écoulées en mai 2024.
Cette envolée spectaculaire, notamment du segment VUL, traduit une reprise soutenue dans les activités logistiques et artisanales, traditionnellement porteuses dans les villes secondaires et les zones périurbaines.
🚙 Hausse cumulative sur cinq mois : les voyants sont au vert
Entre janvier et mai 2025, le marché a enregistré :
Soit un total de 88 728 unités, contre 64 918 à la même période de l’année précédente.
🔎 Que cache cette performance ?
- Les concessionnaires ont multiplié les offres commerciales avec des rabais pouvant dépasser 20 %, notamment sur les modèles citadins et compacts.
- Un retour progressif du crédit automobile
- Avec la baisse du taux directeur de Bank Al-Maghrib début 2025, les crédits à la consommation ont retrouvé une certaine attractivité.
- Une stabilisation relative du dirham face à l’euro
Cela a permis de contenir les coûts d’importation, donc de limiter les hausses tarifaires.
⚠️ Des signaux d’alerte néanmoins
Malgré la bonne dynamique, certains risques demeurent :
- La hausse du coût logistique international menace les marges des importateurs.
- La saturation du segment urbain (citadines) commence à se faire sentir.
- Le marché de l’électrique reste marginal malgré les incitations fiscales.
🎯 Perspectives à moyen terme
L’objectif du secteur serait désormais de dépasser les 175 000 ventes annuelles d’ici décembre, un seuil symbolique qui marquerait une véritable reprise post-pandémie et post-inflation.
🧠 L’avis de l’auteur :
« La croissance actuelle est certes impressionnante, mais elle devra être consolidée par une diversification du parc, une relance du marché de l’occasion et une véritable stratégie nationale de mobilité durable », analyse un spécialiste du secteur automobile.
🔚 Une croissance impressionnante… mais fragile
La performance du mois de mai 2025 consacre une tendance haussière inédite depuis 2017. Mais la solidité de cette reprise dépendra de plusieurs facteurs exogènes : stabilité monétaire, continuité des offres de financement, et surtout vision stratégique pour le verdissement du parc automobile marocain.












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