Poème à écouter en musique de Adnane Benchakroun
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun
Des regards comme des crocs, prêts à mordre l’esprit.
Et l’oreille tendue capte un souffle venimeux,
Des langues sans pudeur, aux crachats malicieux.
Mais quand je tourne à gauche, tout semble plus feutré,
Les regards s’enrobent d’un masque bien filtré.
Des murmures flûtés, des douceurs sans grand fond,
Des mots tièdes qui glissent, au bord de l’abandon.
Je vois que chaque camp maquille son visage,
Change l’ombre en clarté, la faiblesse en courage.
Le mal n’a pas de bord, le bien n’a pas de camp,
Chacun joue du théâtre en se croyant décent.
Je n’ai plus d’énergie pour percer les faux jeux,
Ni force à déchiffrer les regards trop douteux.
Alors je marche droit, refusant le débat,
Mes pas sont mes alliés, mon âme ne plie pas.
Je cherche dans l’azur une paix sans détour,
Là où l’horizon chante, libre de chaque tour.
Je laisse les échos mourir dans le silence,
Et poursuis sans faillir ma propre délivrance.
Car à force d’écouter, on perd le fil du vent,
Moi, je suis le chemin, pas celui qu’on attend.
Ce poème explore la désillusion face aux jugements biaisés et aux discours contradictoires qui viennent de toutes parts, à droite comme à gauche.
Ce texte est un appel poétique à l’indépendance d’esprit, à la marche intérieure loin des clivages idéologiques. Inspiré du style de Ronsard, il mêle élégance classique et conscience contemporaine, offrant une vision sobre mais déterminée d’un être humain qui refuse les manipulations et suit son propre chemin dans le tumulte des regards et des voix.












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