L'ODJ Média

lodj





Africa investment Forum: Rabat accueille 41 projets transformateurs prêts à séduire les investisseurs africains


Rédigé par Lycha Jaimssy MBELE le Vendredi 28 Novembre 2025

La 8ᵉ édition de l’Africa Investment Forum s’est tenue à Rabat sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Avec 41 projets soigneusement préparés et plus de 225 milliards de dollars mobilisés depuis 2018, l’événement met en lumière la puissance du partenariat public-privé et la capacité de l’Afrique à mobiliser le capital privé pour son développement.



L’Afrique face à ses défis de financement et à l’impératif du capital privé

Alors que le déficit de financement du continent est estimé à 1 300 milliards de dollars par an, l’Africa Investment Forum (AIF) réaffirme son rôle central dans l’intégration financière et la mobilisation des investissements privés. Le thème de l’édition 2025, « Combler l’écart : mobiliser le capital privé pour libérer tout le potentiel de l’Afrique », reflète cet impératif.


Nadia Fettah Alaoui, ministre de l’Économie et des Finances, a souligné l’importance d’une dynamique de « donner et recevoir », s’inspirant de l’héritage intellectuel de Léopold Sédar Senghor. Selon elle, donner ne consiste pas en un geste unilatéral, mais en un acte fondateur basé sur la responsabilité souveraine des États et la stabilité macroéconomique. Cette approche exige aussi la modernisation des cadres réglementaires et une transparence renforcée, offrant aux investisseurs la visibilité attendue.
 

La ministre a rappelé que la mobilisation des ressources internes passe par des investissements structurants dans les infrastructures, l’accélération de l’industrialisation, le soutien aux entrepreneurs et PME, et le développement d’une culture d’excellence pour le secteur privé local. Ces efforts préparent le terrain pour accueillir activement les partenariats et attirer des capitaux extérieurs.


Le Maroc et la Côte d’Ivoire, vitrines du modèle africain d’investissement

Le Maroc, deuxième investisseur africain, met en avant ses réformes structurantes, telles que la nouvelle Charte de l’Investissement, les dispositifs de soutien aux TPME, l’opérationnalisation du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement et le recours accru aux partenariats public-privé. L’objectif est ambitieux : porter la part de l’investissement privé à deux tiers du total national d’ici 2035, contre un tiers actuellement.
 

La Côte d’Ivoire illustre également cette dynamique. Représentée par Nialé Kaba, ministre de l’Économie et du Développement, elle mise sur un secteur privé fort pour réaliser son Plan National de Développement 2026-2030. Ses priorités incluent la digitalisation avec un accès universel au haut débit d’ici 2030, le renforcement du secteur énergétique et le développement local des chaînes de valeur minières. Les infrastructures visent à renforcer le pôle économique d’Abidjan tout en développant des pôles régionaux attractifs.


Portefeuille stratégique et innovations financières pour 2025

L’édition 2025 de l’Africa Investment Forum (AIF) présente un portefeuille de 41 projets soumis aux bailleurs. Plusieurs secteurs sont concernés notamment l’énergie, les infrastructures et les transports ce qui témoigne de l’ambition du forum de mobiliser des capitaux pour des initiatives variées. La participation d’investisseurs internationaux, y compris des firmes du Golfe et des opérateurs privés, illustre l’ampleur et la portée continentale de l’AIF.
 

Parmi les initiatives annoncées dans le portefeuille 2025 figurent le projet d’aéroport international de Bishoftu à Addis‑Abeba, des opérations de titrisation de créances en Afrique de l’Est, la levée de fonds pour le corridor de Lobito, ainsi que des projets industriels et énergétiques couvrant plusieurs pays tels que l’Angola, le Nigeria et le Kenya. La Development Bank of Southern Africa (DBSA) est également citée parmi les acteurs impliqués dans des projets d’infrastructures hydriques et énergétiques sur le continent.
 

Au-delà des transactions, les sessions thématiques ont abordé le financement en monnaie locale, la gestion du risque de change et le développement des marchés de capitaux domestiques. L’AIF promeut également les instruments financiers innovants, tels que les obligations vertes, les sukuk et le financement mixte, essentiels pour soutenir les transitions énergétique et numérique sur le continent.


Un cercle vertueux pour l’avenir économique de l’Afrique

L’AIF 2025 et l’intervention de Nadia Fettah Alaoui mettent en avant un cadre stratégique basé sur le partenariat public‑privé, l’investissement privé, et la coopération continentale comme voie de développement. Mais tu devrais modérer l’affirmation selon laquelle cela « prouve » ou « démontre » que ces éléments suffisent à garantir le succès du continent parce que ce sont des conditions nécessaires, pas suffisantes


Un forum de capital privé pour combler le financement des infrastructures

Depuis l’ouverture de la 2025 de Africa Investment Forum (AIF) à Rabat, le rôle central accordé au capital privé dans le développement africain est clairement affirmé. Lors de la séance d’ouverture, le président du African Development Bank (AfDB), Sidi Ould Tah, a appelé à une “mobilisation massive de capitaux” pour combler l’importante lacune de financement du continent et développer des infrastructures, des chaînes de valeur et des projets stratégiques. 
 

Le forum, structuré autour de ses “Market Days”, réunit promoteurs, États, banques de développement, investisseurs privés, assureurs et agences de crédit export, afin de faire passer des projets “présentés” à des projets “financés”. En présentant 41 projets “investment‑ready” en 2025, l’AIF confirme son ambition de servir de passerelle entre les besoins de développement et les flux de capitaux. 
 

Autrement dit, au-delà des discours et des intentions, l’AIF 2025 se profile comme un catalyseur concret un lieu de convergence où capitaux privés et projets d’infrastructures peuvent dialoguer, potentiellement déboucher sur des financements réels. C’est un signal fort : l’Afrique essaie de réduire sa dépendance à l’aide extérieure, en préférant des partenariats structurés et des financements privés long terme, facteur de souveraineté et d’émancipation économique.


Le succès de ces engagements sera mesuré dans les années à venir et conditionnera la capacité de l’Afrique à transformer ses ressources et son capital humain en prospérité partagée. Le Maroc, en tant qu’hôte récurrent et catalyseur de financement privé, continue de jouer un rôle clé pour soutenir cette dynamique sur le continent.

Africa Investment Forum, Rabat, projets transformateurs, investisseurs africains, capital privé, partenariats public-privé, énergie renouvelable, infrastructures, Afrique, financement.






Vendredi 28 Novembre 2025

Dans la même rubrique :
< >

Breaking news | Analyses & Finance & Bourse | Communiqué de presse | Gaming | Eco Business | Digital & Tech | Santé & Bien être | Lifestyle | Culture & Musique & Loisir | Sport | Auto-moto | Room | L'ODJ Podcasts - 8éme jour | Les dernières émissions de L'ODJ TV | Last Conférences & Reportages | Bookcase | LODJ Média | Avatar IA Live


Bannière Réseaux Sociaux


Bannière Lodj DJ







LODJ24 TV
آخر الأخبار
جاري تحميل الأخبار...
BREAKING NEWS
📰 Chargement des actualités...

Inscription à la newsletter

Plus d'informations sur cette page : https://www.lodj.ma/CGU_a46.html
















Vos contributions
LODJ Vidéo