L’initiative du Conseil vise à analyser la concurrence sur le marché de l’électricité au Maroc, dans le cadre de ses missions consultatives.
Ahmed Rahhou, président de l’institution, souligne que cette démarche ne vise pas à qualifier ou sanctionner les comportements des acteurs du marché, mais à accélérer la réforme dans un contexte mondial de fortes tensions sur les ressources énergétiques et à évaluer l’impact d’une ouverture accrue du marché sur l’émergence d’offres compétitives.
Dans son rapport, le Conseil met en avant la nécessité de désengorger l’ONEE de sa dette colossale, accumulée au fil des ans. Cette dette se divise en trois catégories, selon le document du CC.
La première catégorie englobe la dette due à l’engagement de l’ONEE dans des programmes d’investissement surdimensionnés par rapport à ses ressources, le gel des tarifs de vente, et les engagements financiers du régime de retraite des salariés.
La deuxième catégorie concerne les investissements importants réalisés par l’Office dans le segment du transport, tandis que la troisième catégorie englobe la dette due aux investissements dans l’activité de distribution, notamment dans les zones rurales.
Pour restructurer cette dette, le Conseil propose la création d’une structure chargée de gérer la dette de l’ONEE, ainsi que le transfert de la dette relative à l’activité de distribution à des Sociétés régionales multiservices (SRM) à créer.
En parallèle, le Conseil recommande un recentrage des missions de l’ONEE sur le segment stratégique du transport, et propose un désengagement de l’Office du maillon de la distribution, qui sera pris en charge par les SRM. Il suggère également un cadre incitatif pour l’auto-production, notamment en ce qui concerne les énergies renouvelables.
En conclusion, le Conseil insiste sur la nécessité de se doter d’un régulateur fort et indépendant pour garantir le bon fonctionnement du marché de l’électricité, en particulier en termes de concurrence.
Dans son rapport, le Conseil met en avant la nécessité de désengorger l’ONEE de sa dette colossale, accumulée au fil des ans. Cette dette se divise en trois catégories, selon le document du CC.
La première catégorie englobe la dette due à l’engagement de l’ONEE dans des programmes d’investissement surdimensionnés par rapport à ses ressources, le gel des tarifs de vente, et les engagements financiers du régime de retraite des salariés.
La deuxième catégorie concerne les investissements importants réalisés par l’Office dans le segment du transport, tandis que la troisième catégorie englobe la dette due aux investissements dans l’activité de distribution, notamment dans les zones rurales.
Pour restructurer cette dette, le Conseil propose la création d’une structure chargée de gérer la dette de l’ONEE, ainsi que le transfert de la dette relative à l’activité de distribution à des Sociétés régionales multiservices (SRM) à créer.
En parallèle, le Conseil recommande un recentrage des missions de l’ONEE sur le segment stratégique du transport, et propose un désengagement de l’Office du maillon de la distribution, qui sera pris en charge par les SRM. Il suggère également un cadre incitatif pour l’auto-production, notamment en ce qui concerne les énergies renouvelables.
En conclusion, le Conseil insiste sur la nécessité de se doter d’un régulateur fort et indépendant pour garantir le bon fonctionnement du marché de l’électricité, en particulier en termes de concurrence.