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Primes en hausse, sinistralité maîtrisée
Le secteur marocain des assurances affiche un résultat net consolidé de 3,5 milliards de dirhams, un niveau qui confirme la résilience d’un marché désormais mûr et largement capitalisé. Cette performance s’appuie sur la croissance des primes émises, la maîtrise relative de la sinistralité et une politique de provisionnement prudente. La solidité des fonds propres, soutenue par des exigences de solvabilité strictes, a permis d’absorber les à-coups des marchés financiers tout en finançant la croissance organique.
La dynamique vient d’abord des branches non-vie, où l’automobile et l’AT/RC demeurent des moteurs, même si la pression sur les coûts de réparation incite à une tarification plus fine et à l’anti-fraude. En vie-épargne, l’environnement de taux en lente normalisation incite à revisiter les allocations d’actifs, avec un rééquilibrage progressif entre obligations, actions défensives et immobilier d’investissement. Les revenus techniques, conjugués à une gestion attentive des frais généraux, soutiennent la marge opérationnelle.
Côté distribution, l’hybridation avance: agences, courtiers digitaux, bancassurance et plateformes en ligne cohabitent pour adresser une clientèle plus segmentée. Les assureurs intensifient l’usage de la donnée, segmentation des risques, pricing dynamique, prévention... tout en renforçant la cybersécurité et la conformité. L’accent est mis sur la prévention routière, la santé et la protection du pouvoir d’achat via des produits modulaires.
Les enjeux ne manquent pas. La sinistralité climatique, en hausse tendancielle, impose une meilleure modélisation des risques catastrophes et une couverture de réassurance robuste. Les risques cyber progressent et appellent des garanties adaptées. Sur le plan prudentiel, la discipline d’investissement reste déterminante: duration matching, tests de résistance et pilotage ALM doivent encadrer la recherche de rendement.
Le cap des 3,5 MMDH n’est pas un aboutissement mais une étape. La priorité est d’élargir l’inclusion assurantielle : TPE, indépendants, agriculteurs: et d’accélérer l’innovation produit, notamment en santé et prévoyance. En toile de fond, la confiance des assurés se nourrit de la transparence et de la qualité de service. La performance actuelle suggère un secteur en ordre de marche, apte à financer l’économie et à protéger les ménages dans un contexte incertain.
La dynamique vient d’abord des branches non-vie, où l’automobile et l’AT/RC demeurent des moteurs, même si la pression sur les coûts de réparation incite à une tarification plus fine et à l’anti-fraude. En vie-épargne, l’environnement de taux en lente normalisation incite à revisiter les allocations d’actifs, avec un rééquilibrage progressif entre obligations, actions défensives et immobilier d’investissement. Les revenus techniques, conjugués à une gestion attentive des frais généraux, soutiennent la marge opérationnelle.
Côté distribution, l’hybridation avance: agences, courtiers digitaux, bancassurance et plateformes en ligne cohabitent pour adresser une clientèle plus segmentée. Les assureurs intensifient l’usage de la donnée, segmentation des risques, pricing dynamique, prévention... tout en renforçant la cybersécurité et la conformité. L’accent est mis sur la prévention routière, la santé et la protection du pouvoir d’achat via des produits modulaires.
Les enjeux ne manquent pas. La sinistralité climatique, en hausse tendancielle, impose une meilleure modélisation des risques catastrophes et une couverture de réassurance robuste. Les risques cyber progressent et appellent des garanties adaptées. Sur le plan prudentiel, la discipline d’investissement reste déterminante: duration matching, tests de résistance et pilotage ALM doivent encadrer la recherche de rendement.
Le cap des 3,5 MMDH n’est pas un aboutissement mais une étape. La priorité est d’élargir l’inclusion assurantielle : TPE, indépendants, agriculteurs: et d’accélérer l’innovation produit, notamment en santé et prévoyance. En toile de fond, la confiance des assurés se nourrit de la transparence et de la qualité de service. La performance actuelle suggère un secteur en ordre de marche, apte à financer l’économie et à protéger les ménages dans un contexte incertain.












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