Le 24 septembre, lors de sa troisième réunion trimestrielle de l'année, le Conseil de Bank Al-Maghrib a pris la décision de maintenir le taux directeur à 2,75%.
Cette décision, bien qu'attendue par certains analystes, s'inscrit dans une conjoncture économique marquée par des incertitudes tant sur le plan national qu'international. En optant pour le statu quo, la banque centrale réaffirme sa volonté de soutenir la stabilité macroéconomique du pays tout en évitant de prendre des mesures qui pourraient déséquilibrer la dynamique actuelle.
Bank Al-Maghrib a également mis en avant l'importance de la surveillance continue de la situation économique et sociale. La banque se dit prête à ajuster sa politique monétaire en fonction des évolutions, notamment si des tensions inflationnistes ou des pressions sur le marché de l'emploi venaient à apparaître. En maintenant le taux directeur à ce niveau, l'institution cherche à garantir un environnement favorable pour les investissements et la consommation, tout en préservant le pouvoir d'achat des ménages.
Cette réunion trimestrielle illustre ainsi la prudence de Bank Al-Maghrib dans la gestion de la politique monétaire, dans un contexte où les économies mondiales subissent encore les répercussions des crises successives, notamment la pandémie et les perturbations des chaînes d'approvisionnement. La stabilité économique du Maroc demeure une priorité, et l'institution veille à naviguer dans cet environnement complexe avec précaution et flexibilité.
Bank Al-Maghrib a également mis en avant l'importance de la surveillance continue de la situation économique et sociale. La banque se dit prête à ajuster sa politique monétaire en fonction des évolutions, notamment si des tensions inflationnistes ou des pressions sur le marché de l'emploi venaient à apparaître. En maintenant le taux directeur à ce niveau, l'institution cherche à garantir un environnement favorable pour les investissements et la consommation, tout en préservant le pouvoir d'achat des ménages.
Cette réunion trimestrielle illustre ainsi la prudence de Bank Al-Maghrib dans la gestion de la politique monétaire, dans un contexte où les économies mondiales subissent encore les répercussions des crises successives, notamment la pandémie et les perturbations des chaînes d'approvisionnement. La stabilité économique du Maroc demeure une priorité, et l'institution veille à naviguer dans cet environnement complexe avec précaution et flexibilité.
Lors de sa réunion trimestrielle du 24 septembre, Bank Al-Maghrib a communiqué des prévisions macroéconomiques importantes pour les années à venir.
Malgré le maintien du taux directeur à 2,75%, la banque centrale projette une décélération notable de l'inflation. Celle-ci devrait passer de 6,1% en 2023 à 1,3% en 2024, une évolution encourageante qui reflète un retour à une certaine stabilité des prix après une période marquée par des pressions inflationnistes dues à des chocs externes, notamment la flambée des prix de l’énergie et des denrées alimentaires.
En termes de croissance économique, les perspectives sont mitigées à court terme, avec une prévision de 2,8% en 2024, avant un rebond à 4,4% en 2025. Cette relance est en grande partie attribuable à la reprise de la valeur ajoutée agricole, qui devrait d'abord enregistrer une contraction de 6,9% en 2024, conséquence des aléas climatiques, avant de progresser de 8,6% en 2025. Ces prévisions soulignent l'importance de la performance agricole pour l'économie marocaine.
Par ailleurs, la croissance du secteur non agricole est prévue à 3,9% en 2024 et 2025, témoignant d'une dynamique plus stable dans les secteurs industriels et des services. Cependant, le déficit budgétaire devrait se maintenir à un niveau élevé, à 4,4% du PIB en 2024, avant de se réduire légèrement à 3,9% en 2025, traduisant les efforts du gouvernement pour contenir les dépenses publiques tout en soutenant la croissance.
Ces prévisions montrent que, bien que des défis demeurent, notamment dans le secteur agricole, la trajectoire globale de l'économie marocaine s'oriente vers une stabilisation progressive à partir de 2025, avec un retour de la croissance et une maîtrise de l'inflation.
En termes de croissance économique, les perspectives sont mitigées à court terme, avec une prévision de 2,8% en 2024, avant un rebond à 4,4% en 2025. Cette relance est en grande partie attribuable à la reprise de la valeur ajoutée agricole, qui devrait d'abord enregistrer une contraction de 6,9% en 2024, conséquence des aléas climatiques, avant de progresser de 8,6% en 2025. Ces prévisions soulignent l'importance de la performance agricole pour l'économie marocaine.
Par ailleurs, la croissance du secteur non agricole est prévue à 3,9% en 2024 et 2025, témoignant d'une dynamique plus stable dans les secteurs industriels et des services. Cependant, le déficit budgétaire devrait se maintenir à un niveau élevé, à 4,4% du PIB en 2024, avant de se réduire légèrement à 3,9% en 2025, traduisant les efforts du gouvernement pour contenir les dépenses publiques tout en soutenant la croissance.
Ces prévisions montrent que, bien que des défis demeurent, notamment dans le secteur agricole, la trajectoire globale de l'économie marocaine s'oriente vers une stabilisation progressive à partir de 2025, avec un retour de la croissance et une maîtrise de l'inflation.
En chiffres :
Inflation global devrait décélérer de 6,1 en 2023 à 1,3% en 2024
Croissance économique à 2,8% en 2024 pour rebondir à 4,4% en 2025
Contraction de 6,9% en 2024, progression de 8,6% en 2025
La croissance non agricole passera à 3,9% en 2024 et 2025
Autour de 4,4% du PIB en 2024 et 3,9% du PIB en 2025












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