Vous connaissez tous X (ex-Twitter) et ses débats sans fin, ses threads qui partent en vrille et ses trolls de compétition. Eh bien, une nouvelle étoile du social media brille dans le ciel numérique : Bluesky.

Cette plateforme open source, souvent présentée comme la petite sœur rebelle de X, vient de franchir un cap symbolique : 40 millions d’utilisateurs dans le monde.

Et pour couronner le tout, elle prépare l’arrivée d’un bouton “dislike”. Oui, vous avez bien lu : un bouton pour dire non… mais avec élégance.

Bluesky ne veut pas être juste une copie améliorée de X. Derrière son design épuré et son concept open source se cache une vision : rendre les échanges plus pertinents, moins polarisants et surtout plus respectueux.

Le bouton “dislike” n’a pas pour but de semer la zizanie, mais de signaler ce qui ne nous intéresse pas, et ce de manière privée.

Imaginez un fil d’actualité où vos publications préférées remontent naturellement et les commentaires hors sujet disparaissent discrètement de votre vue. Une sorte de tri intelligent, façon tech moderne, pour éviter le chaos des feeds saturés.

La fonctionnalité repose sur ce que Bluesky appelle les “voisinages sociaux” : des cercles réduits de personnes avec qui vous interagissez le plus.

Contrairement à d’autres réseaux où le dislike pouvait devenir une arme publique, ici, il reste confidentiel. Une approche qui joue la carte de la pertinence plutôt que celle de la confrontation.

Le bouton est encore en phase de test, mais il promet de changer la manière dont on scrolle et commente. Pas de panique, il ne transforme pas vos feeds en champs de bataille émotionnels.

Au contraire, il sert à ajuster les contenus proposés, et à améliorer l’expérience globale. Cette idée n’est pas neuve : Facebook avait tenté l’expérience en 2015 et 2018 avant de renoncer, mais Bluesky mise sur un contexte différent, avec une communauté déjà familière des alternatives open source.

Alors, faut-il craquer pour Bluesky et son bouton mystérieux ? Si vous aimez explorer les nouvelles routines digitales, tester des réseaux alternatifs et garder vos feeds bien rangés, c’est clairement un must-try.

Et qui sait ? Ce petit geste discret de “dislike” pourrait bien devenir le nouveau chic de nos interactions en ligne, à la marocaine : subtil, malin, et sans drame.