Si les musiciens sont incontestablement des génies, des surdoués, aussi bien individuellement que dans leur jeu collectif, le chef d'orchestre est un véritable maestro.
Après l'euphorie naturelle de cet exploit sans précédent, on devrait se donner le temps de mesurer combien le sport en général et le football en particulier, n'est pas que du divertissement, du défoulement très peu important et par conséquent, trop peu prioritaire dans la hiérarchie de nos choix économiques et sociaux.
Il était bien temps qu'il soit perçu comme une industrie à part entière qui crée massivement de l'emploi pour nos jeunes, provoque chez eux de la compétition, de l'émulation et de l'ambition, draine des investissements importants, génère un effet d'entraînement sur beaucoup d'autres activités économiques et sociales, rapporte beaucoup d'argent aussi bien pour l'Etat, pour différents secteurs et opérateurs que pour nos jeunes sportifs, et impacte très positivement l'image globale de notre pays dans le monde.
Au lieu d'en douter ou d'en minimiser l'importance économique et sociale, il faut faire vite de reproduire le grand succès du football sur l'ensemble des autres activités sportives pour en cueillir les meilleurs profits pour notre jeunesse, pour notre Économie et pour notre pays.
Il suffira de se détacher de cette perception très réductrice et pénalisante, pour que les secteurs de la Santé, de la Culture, de l'Enseignement en l'occurrence, s'avéreront vite être de véritables gisements inépuisables pour notre pays, pour notre Économie et pour notre jeunesse.
Il est bien entendu que ce changement de dogme, ne devra en aucun cas, mettre en cause le rôle nodal de l'Etat dans de tels secteurs, dans sa dimension "Service Public". Bien au contraire. L'intervention de l'Etat y deviendra plus juste, plus crédible et beaucoup mieux appréciée par l'ensemble des citoyens.
PAR NAJIB MIKOU/LINKEDIN.COM












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