Six aéroports au cœur du dispositif CAN 2025
Cette dynamique exceptionnelle repose principalement sur les six aéroports des villes hôtes, devenus des points d’entrée stratégiques pour des milliers de supporters, délégations officielles, médias et professionnels du sport. Le défi est double : absorber des flux massifs tout en maintenant des standards élevés de sécurité et de qualité d’accueil.
Sur la période du 8 au 18 décembre, ces plateformes ont enregistré 7.327 mouvements aériens, soit une progression de 13 %. L’aéroport Mohammed V de Casablanca, véritable hub du Royaume, concentre à lui seul 292.221 passagers, représentant 33,7 % du trafic total. Il est suivi par Marrakech, Agadir, Tanger, Rabat et Fès, toutes engagées dans une dynamique soutenue.
Une coordination institutionnelle sans faille
Derrière ces chiffres, une organisation millimétrée. Les équipes de l’Office national des aéroports (ONDA) ont été pleinement mobilisées, en coordination étroite avec le ministère de l’Intérieur, la DGSN, la Gendarmerie royale, la Direction générale des douanes et impôts indirects, ainsi que le ministère du Transport et de la Logistique. Chaque maillon de la chaîne aéroportuaire a été sollicité pour fluidifier les parcours, accélérer les contrôles et réduire les temps d’attente.
Dans les halls d’arrivée, l’ambiance tranche avec les périodes ordinaires. On y croise des supporters drapés de leurs couleurs nationales, parfois surpris par la fluidité des formalités. « Je m’attendais à des files interminables », confiait un voyageur sénégalais à Casablanca, « mais tout s’est déroulé rapidement ». Un détail, peut-être, mais révélateur de l’enjeu : réussir l’accueil, autant que l’événement sportif lui-même.
Un test grandeur nature pour l’image du Maroc
Dans un communiqué, l’ONDA souligne que ces performances confirment la capacité du Maroc à gérer des flux exceptionnels liés à des événements sportifs majeurs. Au-delà de la CAN, c’est l’image d’un pays organisé, fiable et hospitalier qui se joue, à un moment où le Royaume ambitionne de renforcer sa place sur la scène événementielle internationale.
La CAN 2025 ne se gagne pas uniquement sur la pelouse. Dans les aéroports, loin des projecteurs, le Maroc livre déjà une autre compétition : celle de la logistique, de l’accueil et de la crédibilité internationale. Et, pour l’instant, le match semble maîtrisé.












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