Le rêve s’est brisé à huit minutes de la fin. Après avoir mené 2-0 à la pause, les Lionnes de l’Atlas ont finalement cédé 3-2 face au Nigeria en finale de la CAN féminine. Une remontée nigériane qui prive le Maroc de son premier titre continental dans une ambiance électrique au stade olympique de Rabat.
Ghizlane Chebbak, meilleure buteuse du tournoi, frappe fort dès la 13ᵉ minute. Le stade explose, les drapeaux marocains flottent dans tous les sens. Onze minutes plus tard, Sanaa Mssoudy profite d’une boulette défensive pour doubler la mise. À la mi-temps, les 21 000 spectateurs y croient dur comme fer. Contre toute attente, les Lionnes dominent les Super Falcons, pourtant neuf fois championnes d’Afrique.
Néanmoins, la seconde période tourne au vinaigre. Les Marocaines accusent le coup de leur marathon de 120 minutes contre le Ghana en demi-finale, une fatigue qui se paie cash. Esther Okoronkwo relance le match sur penalty à la 64ᵉ minute, et sept minutes plus tard, c’est Folashade Ijamilusi qui égalise. Le stade se tait. Jennifer Echegini finit par achever le travail à la 88ᵉ minute.
À ce moment, une seule pensée traverse l’esprit des Marocains regardant le match : « Le football est si cruel ». Mais c’est dans les dernières secondes que tout bascule vraiment. Un contact litigieux dans la surface nigériane provoque un penalty accordé par l’arbitre, et les supporters exultent. Mais coup de théâtre : la VAR entre en scène. De longues minutes d’attente s’ensuivent, la tension est à son comble. Finalement, la Namibienne revient sur sa décision. Le penalty est annulé. Rêve brisé.
Jorge Vilda ne mâche pas ses mots après coup : « Nous avons perdu le titre à cause de petits détails », lâche le sélectionneur, les traits tirés. Il évoque aussi cette fatigue qui a plombé son équipe au retour des vestiaires : « Mes joueuses ont donné tout ce qu’elles avaient contre le Ghana. Elles n’avaient plus de jus. »
Cette finale restera comme un symbole : celui des progrès fulgurants du football féminin marocain, mais aussi celui d’un arbitrage africain qui suscite encore la polémique. Quand le Maroc joue gros, les décisions semblent toujours pencher du mauvais côté. Une amertume de plus pour les Lionnes qui méritaient mieux.
Ghizlane Chebbak, meilleure buteuse du tournoi, frappe fort dès la 13ᵉ minute. Le stade explose, les drapeaux marocains flottent dans tous les sens. Onze minutes plus tard, Sanaa Mssoudy profite d’une boulette défensive pour doubler la mise. À la mi-temps, les 21 000 spectateurs y croient dur comme fer. Contre toute attente, les Lionnes dominent les Super Falcons, pourtant neuf fois championnes d’Afrique.
Néanmoins, la seconde période tourne au vinaigre. Les Marocaines accusent le coup de leur marathon de 120 minutes contre le Ghana en demi-finale, une fatigue qui se paie cash. Esther Okoronkwo relance le match sur penalty à la 64ᵉ minute, et sept minutes plus tard, c’est Folashade Ijamilusi qui égalise. Le stade se tait. Jennifer Echegini finit par achever le travail à la 88ᵉ minute.
À ce moment, une seule pensée traverse l’esprit des Marocains regardant le match : « Le football est si cruel ». Mais c’est dans les dernières secondes que tout bascule vraiment. Un contact litigieux dans la surface nigériane provoque un penalty accordé par l’arbitre, et les supporters exultent. Mais coup de théâtre : la VAR entre en scène. De longues minutes d’attente s’ensuivent, la tension est à son comble. Finalement, la Namibienne revient sur sa décision. Le penalty est annulé. Rêve brisé.
Jorge Vilda ne mâche pas ses mots après coup : « Nous avons perdu le titre à cause de petits détails », lâche le sélectionneur, les traits tirés. Il évoque aussi cette fatigue qui a plombé son équipe au retour des vestiaires : « Mes joueuses ont donné tout ce qu’elles avaient contre le Ghana. Elles n’avaient plus de jus. »
Cette finale restera comme un symbole : celui des progrès fulgurants du football féminin marocain, mais aussi celui d’un arbitrage africain qui suscite encore la polémique. Quand le Maroc joue gros, les décisions semblent toujours pencher du mauvais côté. Une amertume de plus pour les Lionnes qui méritaient mieux.
CAN féminine, Maroc, Nigeria, Lionnes de l’Atlas, finale, football féminin, stade olympique Rabat, remontada, arbitrage, Jorge Vilda
Par Kamal El Hassane, journaliste stagiaire à LODJ Média












L'accueil

















