Lors des réunions du Conseil d’administration de la CNSS les 24 et 26 janvier derniers, cette décision a été saluée comme un pas significatif vers l'équité pour les salariés du secteur privé, éradiquant les discriminations dont certains étaient victimes. Les représentants syndicaux ont exprimé leur satisfaction, considérant cette mesure comme une reconnaissance des années de lutte des syndicats et des efforts déployés au sein de l’institution.

Selon Al Ahdath Al Maghribia, la décision prévoit des pensions variant en fonction des points accumulés. Les retraités ayant entre 1 320 et 1 704 points recevront une pension de 600 dirhams. Pour ceux accumulant entre 1 705 et 2 088 points, la pension sera de 700 dirhams, atteignant 800 dirhams pour ceux entre 2 089 et 2 472 points. Les bénéficiaires de 2 473 à 2 856 points toucheront 900 dirhams, et au-delà, le montant pourrait grimper jusqu'à 1 000 dirhams. Ces pensions, rétroactives à partir du 1er janvier 2023, représentent une véritable bouée de sauvetage pour de nombreux retraités.

L'Union marocaine du travail (UMT) a chaleureusement salué cette décision, soulignant qu'auparavant, 40% des retraités inscrits à la CNSS étaient privés de leur droit à une pension en raison de ne pas avoir atteint le quota de 3 240 points requis. Cette révision à la baisse du plafond des points pour l’obtention d’une pension de retraite s’inscrit dans le cadre de l’accord social conclu avec le gouvernement le 30 avril 2022.