Une toxine bactérienne en cause dès l’enfance, selon une étude internationale
Des chercheurs ont identifié une toxine bactérienne, la colibactine, comme facteur potentiel du développement précoce du cancer colorectal.
Présente chez certaines souches d’Escherichia coli, cette toxine pourrait provoquer des mutations génétiques dès l’enfance, constituant ainsi de véritables « archives génomiques » visibles des décennies plus tard. Ces mutations sont 3,3 fois plus fréquentes chez les patients jeunes que chez les plus âgés.
L’incidence du cancer colorectal chez les moins de 50 ans a presque doublé en vingt ans, notamment dans 27 pays. Si les résultats ne prouvent pas encore un lien direct, ils ouvrent la voie à de nouvelles pistes de prévention ciblée.
Présente chez certaines souches d’Escherichia coli, cette toxine pourrait provoquer des mutations génétiques dès l’enfance, constituant ainsi de véritables « archives génomiques » visibles des décennies plus tard. Ces mutations sont 3,3 fois plus fréquentes chez les patients jeunes que chez les plus âgés.
L’incidence du cancer colorectal chez les moins de 50 ans a presque doublé en vingt ans, notamment dans 27 pays. Si les résultats ne prouvent pas encore un lien direct, ils ouvrent la voie à de nouvelles pistes de prévention ciblée.