Quand l’économie vacille : la vision sans filtre de Carlos Ghosn
Ghosn connaît la Chine de l’intérieur depuis plus de vingt ans. Il y a vu naître des champions locaux, copiés puis longtemps sous-estimés, qui aujourd’hui supplantent leurs rivaux occidentaux. Selon lui, la Chine n’est plus un outsider : elle est en passe d’imposer son modèle dans la voiture électrique, un secteur où Tesla n’est déjà plus seule et où les géants traditionnels peinent à suivre.
Le message est limpide : les constructeurs européens et américains qui n’intègrent pas la nouvelle donne chinoise seront relégués au second plan. Ce basculement n’est pas qu’industriel ; il est aussi géopolitique. Derrière chaque batterie et chaque chaîne d’assemblage se joue une bataille d’influence mondiale.
Autre signal lancé par Ghosn : l’or pourrait atteindre les 4000 dollars l’once. Une affirmation choc qui traduit une inquiétude : la fragilité du dollar et des dettes colossales américaines (34 trillions). Historiquement, lorsque la confiance dans la monnaie fiduciaire s’effrite, l’or redevient la valeur refuge par excellence.
L’hypothèse de Ghosn, loin d’être un simple pronostic de trader, sonne comme une alarme adressée aux gouvernements : l’architecture financière mondiale vacille, et l’or pourrait redevenir le thermomètre de la peur.
Là où d’autres voient l’intelligence artificielle comme un danger existentiel, Ghosn relativise. Pour lui, l’IA n’est pas un fantasme, mais une évidence déjà intégrée dans nos vies, dans la médecine, le droit, la finance. Elle libère du temps, automatise les tâches répétitives et démultiplie la productivité.
Mais ce pragmatisme cache une crainte implicite : celle d’une société qui s’habitue trop vite, sans débattre des risques éthiques, des dérives de surveillance ou de la dépendance aux géants du numérique. L’IA n’est pas l’ennemi, mais elle n’est pas neutre non plus.
Sans jamais oublier ses racines, Ghosn a évoqué le Liban, enfoncé dans une crise économique et politique interminable. Pour lui, la prospérité collective est la seule voie pour sauver le pays. Mais il rappelle aussi que sans réformes profondes et sans interaction sérieuse avec le FMI, aucune stabilité n’est envisageable. Là encore, son propos dépasse le cadre libanais : il illustre l’imbrication entre économie, politique et confiance sociale.
À travers ses réflexions, Ghosn pose une question centrale : jusqu’où les choix économiques sont-ils dictés par la politique ? Qu’il s’agisse de l’influence des États sur les banques centrales, du rôle des relations politiques dans les carrières, ou de l’obsession électorale qui biaise les réformes, il souligne une évidence trop souvent éludée : les marchés ne sont pas neutres, ils sont politiques.
Carlos Ghosn n’est plus un dirigeant en poste, mais ses paroles résonnent avec la liberté d’un homme qui n’a plus rien à perdre. Qu’on partage ou non ses intuitions, elles méritent l’attention :
Le message est limpide : les constructeurs européens et américains qui n’intègrent pas la nouvelle donne chinoise seront relégués au second plan. Ce basculement n’est pas qu’industriel ; il est aussi géopolitique. Derrière chaque batterie et chaque chaîne d’assemblage se joue une bataille d’influence mondiale.
Autre signal lancé par Ghosn : l’or pourrait atteindre les 4000 dollars l’once. Une affirmation choc qui traduit une inquiétude : la fragilité du dollar et des dettes colossales américaines (34 trillions). Historiquement, lorsque la confiance dans la monnaie fiduciaire s’effrite, l’or redevient la valeur refuge par excellence.
L’hypothèse de Ghosn, loin d’être un simple pronostic de trader, sonne comme une alarme adressée aux gouvernements : l’architecture financière mondiale vacille, et l’or pourrait redevenir le thermomètre de la peur.
Là où d’autres voient l’intelligence artificielle comme un danger existentiel, Ghosn relativise. Pour lui, l’IA n’est pas un fantasme, mais une évidence déjà intégrée dans nos vies, dans la médecine, le droit, la finance. Elle libère du temps, automatise les tâches répétitives et démultiplie la productivité.
Mais ce pragmatisme cache une crainte implicite : celle d’une société qui s’habitue trop vite, sans débattre des risques éthiques, des dérives de surveillance ou de la dépendance aux géants du numérique. L’IA n’est pas l’ennemi, mais elle n’est pas neutre non plus.
Sans jamais oublier ses racines, Ghosn a évoqué le Liban, enfoncé dans une crise économique et politique interminable. Pour lui, la prospérité collective est la seule voie pour sauver le pays. Mais il rappelle aussi que sans réformes profondes et sans interaction sérieuse avec le FMI, aucune stabilité n’est envisageable. Là encore, son propos dépasse le cadre libanais : il illustre l’imbrication entre économie, politique et confiance sociale.
À travers ses réflexions, Ghosn pose une question centrale : jusqu’où les choix économiques sont-ils dictés par la politique ? Qu’il s’agisse de l’influence des États sur les banques centrales, du rôle des relations politiques dans les carrières, ou de l’obsession électorale qui biaise les réformes, il souligne une évidence trop souvent éludée : les marchés ne sont pas neutres, ils sont politiques.
Carlos Ghosn n’est plus un dirigeant en poste, mais ses paroles résonnent avec la liberté d’un homme qui n’a plus rien à perdre. Qu’on partage ou non ses intuitions, elles méritent l’attention :
- La Chine redessine la carte de l’automobile.
- L’or pourrait redevenir le symbole de la méfiance mondiale.
- L’IA n’est pas un monstre, mais un outil qu’il faut apprivoiser.












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