50 milliards de dirhams seront injectés dans des projets concrets : zones industrielles rénovées, routes élargies, bus modernes, politiques anti-spéculation foncière, soutien à l’entrepreneuriat local, et même recyclage des déchets version smart. Bref, un lifting complet pour la région. Le Conseil régional (piloté par Abdellatif Maâzouz) apporte 12 milliards, l’État jusqu’à 14 milliards, et le reste viendra de partenariats et d'investissements locaux.
 

Parmi les projets phares : 708 lots industriels dans plusieurs provinces (Mohammedia, El Jadida, Nouaceur...). 80 000 emplois directs visés. Lancement de Casablanca Smart City 2025. Déploiement de 33 unités mobiles de dessalement. Refonte complète du réseau de bus et tram.
 

C’est une métropole qui suffoque : trop de monde, trop de pollution, pas assez d’eau, transports dépassés. Ce plan veut justement casser cette spirale : plus de bus = plus d’accès à l’emploi. Moins de spéculation = logements + accessibles. Plus d’eau = plus de sécurité hydrique. Ce n’est pas que pour Casa : Settat, Benslimane, Sidi Bennour ou Mohammedia sont aussi concernés. Des routes requalifiées, des centres de formation numériques, un pôle de recyclage à Médiouna… C’est tout le sud de la région qui va bouger.


Casablanca veut devenir la métropole du futur. Mais pour que le projet tienne, il faudra éviter les chantiers fantômes, les retards à la marocaine et les budgets qui s’évaporent. On garde l’œil ouvert.