Une signature pour l’avenir
C’est officiel : mardi 22 juillet à Rabat, un protocole d’accord ambitieux a été signé entre plusieurs ministères marocains, l’AMDIE (Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations), et la société française Onepoint.
Au cœur du projet : la création d’un centre d’excellence en data et intelligence artificielle à Casablanca-Settat.
Le deal prévoit le recrutement de 500 ingénieurs marocains et la montée en puissance de compétences pointues dans l’IA, les données massives (big data) et les intergiciels, ces outils qui connectent les logiciels entre eux.
Le Maroc veut jouer dans la cour des grands
Ce partenariat s’inscrit dans la stratégie "Maroc Digital 2030", une feuille de route ambitieuse pour moderniser les services publics, doper la compétitivité industrielle et surtout affirmer la souveraineté numérique du pays.
La ministre Amal El Fellah Seghrouchni voit dans ce projet une étape décisive :
"Le Maroc ne veut plus être simple spectateur. On veut produire notre propre IA, former nos propres experts, et proposer des solutions made in Morocco."
Même son de cloche du côté du ministre Ryad Mezzour, qui mise sur l’effet d’entraînement pour tout l’écosystème digital :
"Ce projet va booster les PME industrielles locales, accélérer leur digitalisation et renforcer la sécurité des systèmes."
Une région stratégique, des talents locaux
Pourquoi Casablanca-Settat ? Parce que la région est déjà un pôle économique fort et un vivier de jeunes ingénieurs. En installant le centre ici, les partenaires misent sur des synergies locales et une implantation rapide.
David Layani, président de Onepoint, annonce la couleur :
"On veut co-créer avec les ingénieurs marocains des solutions IA concrètes, utiles et sécurisées. On vise plus de 500 recrutements sur 4 ans."
Ce centre veut aussi attirer d'autres géants de la tech à investir au Maroc, en montrant que le pays a les infrastructures, les compétences et la vision.
Le Maroc ne veut surtout pas rater le train de l’IA
Le calendrier précis du chantier, le lieu exact d’implantation, et surtout : quand débuteront les premiers recrutements ? Les yeux sont désormais rivés sur les annonces officielles des ministères.
Une chose est sûre : avec ce centre d’excellence, le Maroc ne veut plus rater le train de l’intelligence artificielle. Il compte bien conduire la locomotive.












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