Paiements électroniques : Le Maroc face à la résistance du cash
Malgré les efforts déployés par le Maroc pour promouvoir les paiements électroniques, le cash continue de dominer les transactions dans le pays. Ces dernières années, le Royaume a multiplié les réformes et les initiatives pour encourager l’utilisation des moyens de paiement numériques, notamment à travers le développement des infrastructures technologiques, la mise en place de solutions de paiement mobile et des campagnes de sensibilisation. Toutefois, cette transition vers une économie moins dépendante du liquide reste lente, confrontée à des résistances culturelles, des habitudes profondément ancrées et des défis structurels.
Le développement des paiements électroniques au Maroc s’inscrit dans une dynamique mondiale visant à moderniser les systèmes financiers et à réduire les coûts liés à la gestion du cash. Des solutions comme le paiement mobile via des applications dédiées, les terminaux de paiement électroniques (TPE) et les plateformes de commerce en ligne se sont progressivement répandues. De plus, des incitations gouvernementales et des partenariats public-privé ont été mis en place pour accélérer cette adoption. Cependant, malgré ces avancées, une grande partie de la population, notamment dans les zones rurales, continue de privilégier l’utilisation de l’argent liquide pour ses transactions quotidiennes.
Plusieurs freins expliquent cette prédominance du cash. D’une part, la méfiance envers les systèmes numériques, alimentée par un manque de sensibilisation et de confiance dans la sécurité des transactions, reste un obstacle majeur. D’autre part, une partie importante de l’économie marocaine opère encore dans l’informel, ce qui limite l’utilisation des paiements électroniques. Enfin, l’accès limité aux infrastructures bancaires, notamment dans les zones reculées, et les coûts parfois élevés associés aux services numériques freinent l’adoption massive de ces moyens de paiement.
Pour réussir cette transition, le Maroc devra redoubler d’efforts en matière de sensibilisation et d’éducation financière, tout en renforçant les infrastructures nécessaires pour rendre les paiements électroniques accessibles à tous. Une réduction des coûts des services numériques et une meilleure intégration des secteurs informels dans l’économie formelle pourraient également jouer un rôle clé. Bien que le chemin soit encore long, une adoption progressive des paiements électroniques pourrait contribuer à moderniser l’économie marocaine et à réduire sa dépendance au cash, tout en favorisant l’inclusion financière et la transparence économique.
Le développement des paiements électroniques au Maroc s’inscrit dans une dynamique mondiale visant à moderniser les systèmes financiers et à réduire les coûts liés à la gestion du cash. Des solutions comme le paiement mobile via des applications dédiées, les terminaux de paiement électroniques (TPE) et les plateformes de commerce en ligne se sont progressivement répandues. De plus, des incitations gouvernementales et des partenariats public-privé ont été mis en place pour accélérer cette adoption. Cependant, malgré ces avancées, une grande partie de la population, notamment dans les zones rurales, continue de privilégier l’utilisation de l’argent liquide pour ses transactions quotidiennes.
Plusieurs freins expliquent cette prédominance du cash. D’une part, la méfiance envers les systèmes numériques, alimentée par un manque de sensibilisation et de confiance dans la sécurité des transactions, reste un obstacle majeur. D’autre part, une partie importante de l’économie marocaine opère encore dans l’informel, ce qui limite l’utilisation des paiements électroniques. Enfin, l’accès limité aux infrastructures bancaires, notamment dans les zones reculées, et les coûts parfois élevés associés aux services numériques freinent l’adoption massive de ces moyens de paiement.
Pour réussir cette transition, le Maroc devra redoubler d’efforts en matière de sensibilisation et d’éducation financière, tout en renforçant les infrastructures nécessaires pour rendre les paiements électroniques accessibles à tous. Une réduction des coûts des services numériques et une meilleure intégration des secteurs informels dans l’économie formelle pourraient également jouer un rôle clé. Bien que le chemin soit encore long, une adoption progressive des paiements électroniques pourrait contribuer à moderniser l’économie marocaine et à réduire sa dépendance au cash, tout en favorisant l’inclusion financière et la transparence économique.












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