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Par Soufiane Chahid
Si les personnes les plus averties ont vite compris qu’il s’agissait d’un bug informatique, d’autres ont prétendu qu’il était question d’un signe de crise monétaire, comme pour la Turquie, ou carrément d’un effondrement de l’économie nationale. La Banque centrale a vite réagi en publiant, à 21 heures, un communiqué démentant catégoriquement cette information.
“La seule source able pour les cours de change du dirham est le portail de Bank Al-Maghrib, ainsi que Bloomberg et Refnitiv pendant les heures d’ouverture du marché de change marocain”, explique le communiqué.
Fait curieux, Google ne s’est pas expliqué sur ce “bug”, et continue à afficher dans l’historique des cours de change Euro/MAD cette improbable variation de l’ordre de 70% qui aurait duré de 18 heures au soir à 3h30 du matin. Sans sombrer dans le complotisme, il est légitime de se poser la question pour savoir s’il s’agit vraiment d’un bug, c’est-à-dire d’une erreur dans les codes informatiques, ou bien d’une manipulation malveillante.
Dans ses conditions d’utilisation, Google Finance met en avant une “clause de non-responsabilité”. “Les données proviennent des marchés boursiers et d’autres fournisseurs de contenu. Elles peuvent être différées, conformément aux spécifications de ces marchés ou fournisseurs. Google ne procède à aucune vérification des données et décline toute obligation en ce sens”, explique la firme de Mountain View.
Il se pourrait bien que certaines sources de données aient sciemment manipulé l’algorithme de Google, a‑n d’induire en erreur les milliards d’utilisateurs qui consultent chaque jour le moteur de recherche. On ne saura probablement jamais la vérité. Cet incident est une occasion pour questionner notre dépendance et notre foi absolue en ces géants du web. Un algorithme n’est pas infaillible, et reste manipulable par des personnes malveillantes. Restons donc vigilants.
“La seule source able pour les cours de change du dirham est le portail de Bank Al-Maghrib, ainsi que Bloomberg et Refnitiv pendant les heures d’ouverture du marché de change marocain”, explique le communiqué.
Fait curieux, Google ne s’est pas expliqué sur ce “bug”, et continue à afficher dans l’historique des cours de change Euro/MAD cette improbable variation de l’ordre de 70% qui aurait duré de 18 heures au soir à 3h30 du matin. Sans sombrer dans le complotisme, il est légitime de se poser la question pour savoir s’il s’agit vraiment d’un bug, c’est-à-dire d’une erreur dans les codes informatiques, ou bien d’une manipulation malveillante.
Dans ses conditions d’utilisation, Google Finance met en avant une “clause de non-responsabilité”. “Les données proviennent des marchés boursiers et d’autres fournisseurs de contenu. Elles peuvent être différées, conformément aux spécifications de ces marchés ou fournisseurs. Google ne procède à aucune vérification des données et décline toute obligation en ce sens”, explique la firme de Mountain View.
Il se pourrait bien que certaines sources de données aient sciemment manipulé l’algorithme de Google, a‑n d’induire en erreur les milliards d’utilisateurs qui consultent chaque jour le moteur de recherche. On ne saura probablement jamais la vérité. Cet incident est une occasion pour questionner notre dépendance et notre foi absolue en ces géants du web. Un algorithme n’est pas infaillible, et reste manipulable par des personnes malveillantes. Restons donc vigilants.
Rédigé par Soufiane Chahid sur L'Opinion