La Cité des Alizés a scintillé de mille lumières jeudi soir lors de l’ouverture de la 20e édition du Festival des Andalousies Atlantiques. Cet événement s'est établi, au fil des ans, comme l'un des rendez-vous artistiques les plus prestigieux tant au niveau national qu'international.
Organisé par l'Association Essaouira-Mogador, ce festival musical a attiré un large public de passionnés, venus découvrir les riches nuances de la musique andalouse. Les performances, réalisées par des artistes de diverses nationalités et confessions, ont favorisé un vibrant dialogue culturel et spirituel, fidèle à l'esprit d'Essaouira, qui prône l'ouverture, la tolérance et le vivre-ensemble.
La cérémonie d'ouverture a été honorée par la présence d'André Azoulay, Conseiller de S.M. le Roi et Président fondateur de l'Association Essaouira-Mogador, ainsi que d'éminentes personnalités marocaines et internationales des domaines diplomatique, culturel et artistique.
Dans son discours, Kaoutar Chakir Benamara, secrétaire générale de l'Association, a souligné que le festival représente "un pont vivant entre les civilisations", un espace où se côtoient les mémoires, sensibilités et talents du Maroc et d’ailleurs. Elle a ajouté que cet événement ne se limite pas à revisiter les répertoires andalous, mais constitue un véritable laboratoire de rencontres, d'innovation et de transmission, permettant aux artistes d'explorer de nouveaux horizons tout en préservant l'essence d'un héritage séculaire.
Mme Chakir Benamara a également mis en avant la symbolique d’Essaouira, "ville carrefour des cultures", qui continue de promouvoir les valeurs d’un Maroc pluriel, ouvert sur le monde et fidèle à son histoire. Selon elle, "chaque note jouée ici raconte une mémoire partagée et chaque voix porte un message d’unité et d’espérance".
Sur la scène principale, l’Orchestre Mohamed Larbi Lamrabet de Tanger, dirigé par Mohamed Laroussi, a ouvert le bal avec une interprétation magistrale d'une pièce d’introduction, captivant le public dès les premières notes et établissant un lien intime entre les artistes et les mélomanes.
L'ensemble a ensuite été rejoint par les artistes Hanae Touk, Dalila Meksoub, Souhaila Sahraoui et Hicham Dinar, offrant une immersion prestigieuse dans un répertoire d’exception des grands classiques d'"Al Ala", issus des écoles de Tétouan, Fès, Tanger, Marrakech, Chefchaouen et Ouezzane. Les performances ont revisité les incontournables du grand Abdessadek Chekara, avec des interprétations d’une intensité rare, sublimant des œuvres emblématiques de la musique arabo-andalouse.
Dans une déclaration à la MAP, le directeur artistique du festival, Abdessalam Khaloufi, a exprimé que cette 20e édition célèbre "vingt années d’une aventure artistique et humaine exceptionnelle", au cours desquelles une expérience pionnière dédiée au dialogue des arts a été construite. Il a précisé que "ce festival se distingue par son identité unique, où les répertoires se croisent et les sensibilités dialoguent", soulignant l'ambition de continuer à valoriser la richesse des musiques du Maroc et leur dimension universelle.
Le Maestro Mohamed Laroussi a exprimé son honneur de participer à cette édition spéciale, notant que "la scène d’Essaouira demeure un espace unique où les musiciens peuvent dialoguer, créer et transmettre, en portant haut les valeurs d’harmonie et de partage qui caractérisent la musique andalouse".
Le programme de cette 20e édition a promis une richesse éclectique avec plus d'une vingtaine de concerts mettant en avant jeunes talents et artistes confirmés, ainsi qu’une rétrospective du répertoire judéo-musulman du Maghreb sous la direction de Maxime Karoutchi. Le festival a également intégré le grand Ballet Flamenco de l’Andalousie, dirigé par Patricia Guerrero, et des forums matinaux pour débattre de "l’importance du lieu et du lien", piliers historiques de l’événement.
La clôture a été un moment de célébration intense, avec des performances qui ont marqué les esprits et souligné la passion, le partage et la diversité musicale de la Perle de l'Atlantique, dans la plus pure tradition souirie.
Organisé par l'Association Essaouira-Mogador, ce festival musical a attiré un large public de passionnés, venus découvrir les riches nuances de la musique andalouse. Les performances, réalisées par des artistes de diverses nationalités et confessions, ont favorisé un vibrant dialogue culturel et spirituel, fidèle à l'esprit d'Essaouira, qui prône l'ouverture, la tolérance et le vivre-ensemble.
La cérémonie d'ouverture a été honorée par la présence d'André Azoulay, Conseiller de S.M. le Roi et Président fondateur de l'Association Essaouira-Mogador, ainsi que d'éminentes personnalités marocaines et internationales des domaines diplomatique, culturel et artistique.
Dans son discours, Kaoutar Chakir Benamara, secrétaire générale de l'Association, a souligné que le festival représente "un pont vivant entre les civilisations", un espace où se côtoient les mémoires, sensibilités et talents du Maroc et d’ailleurs. Elle a ajouté que cet événement ne se limite pas à revisiter les répertoires andalous, mais constitue un véritable laboratoire de rencontres, d'innovation et de transmission, permettant aux artistes d'explorer de nouveaux horizons tout en préservant l'essence d'un héritage séculaire.
Mme Chakir Benamara a également mis en avant la symbolique d’Essaouira, "ville carrefour des cultures", qui continue de promouvoir les valeurs d’un Maroc pluriel, ouvert sur le monde et fidèle à son histoire. Selon elle, "chaque note jouée ici raconte une mémoire partagée et chaque voix porte un message d’unité et d’espérance".
Sur la scène principale, l’Orchestre Mohamed Larbi Lamrabet de Tanger, dirigé par Mohamed Laroussi, a ouvert le bal avec une interprétation magistrale d'une pièce d’introduction, captivant le public dès les premières notes et établissant un lien intime entre les artistes et les mélomanes.
L'ensemble a ensuite été rejoint par les artistes Hanae Touk, Dalila Meksoub, Souhaila Sahraoui et Hicham Dinar, offrant une immersion prestigieuse dans un répertoire d’exception des grands classiques d'"Al Ala", issus des écoles de Tétouan, Fès, Tanger, Marrakech, Chefchaouen et Ouezzane. Les performances ont revisité les incontournables du grand Abdessadek Chekara, avec des interprétations d’une intensité rare, sublimant des œuvres emblématiques de la musique arabo-andalouse.
Dans une déclaration à la MAP, le directeur artistique du festival, Abdessalam Khaloufi, a exprimé que cette 20e édition célèbre "vingt années d’une aventure artistique et humaine exceptionnelle", au cours desquelles une expérience pionnière dédiée au dialogue des arts a été construite. Il a précisé que "ce festival se distingue par son identité unique, où les répertoires se croisent et les sensibilités dialoguent", soulignant l'ambition de continuer à valoriser la richesse des musiques du Maroc et leur dimension universelle.
Le Maestro Mohamed Laroussi a exprimé son honneur de participer à cette édition spéciale, notant que "la scène d’Essaouira demeure un espace unique où les musiciens peuvent dialoguer, créer et transmettre, en portant haut les valeurs d’harmonie et de partage qui caractérisent la musique andalouse".
Le programme de cette 20e édition a promis une richesse éclectique avec plus d'une vingtaine de concerts mettant en avant jeunes talents et artistes confirmés, ainsi qu’une rétrospective du répertoire judéo-musulman du Maghreb sous la direction de Maxime Karoutchi. Le festival a également intégré le grand Ballet Flamenco de l’Andalousie, dirigé par Patricia Guerrero, et des forums matinaux pour débattre de "l’importance du lieu et du lien", piliers historiques de l’événement.
La clôture a été un moment de célébration intense, avec des performances qui ont marqué les esprits et souligné la passion, le partage et la diversité musicale de la Perle de l'Atlantique, dans la plus pure tradition souirie.












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