The Mandalorian s'est démarqué en tant que l'une des séries les plus coûteuses à produire, rejoignant ainsi Game of Thrones avec ses 15 millions de dollars par épisode.
 
Avengers Endgame, qui s'est avéré être l'un des films les plus rentables de tous les temps, a également nécessité un investissement colossal de 356 millions de dollars, sans même inclure les dépenses liées au marketing.
 
Ces deux exemples ne sont que des illustrations parmi les superproductions de Disney, dont les coûts de production ne cessent de grimper de manière vertigineuse.
 
Conscient de cette réalité, l'entreprise en ressent directement les répercussions, étant la première à en éprouver les effets.
 
En accord avec cette compréhension, de récentes informations émanant d'un rapport de Reuters signalent que la société emblématique s'efforce désormais de réduire les coûts en explorant les possibilités offertes par l'intelligence artificielle.

Que ce soit dans la production de contenu vidéo ou même au sein des parcs d’attractions, Disney propose en ce moment même de nombreux postes concernant l’intelligence artificielle au sein de ses divisions.
 
D'après trois informateurs ayant confié à Reuters, il semblerait qu'un ensemble de ressources se soit constitué au sein de Disney, spécifiquement dédié à l'intelligence artificielle. L'objectif présumé de cette équipe serait d'élaborer du contenu en recourant à cette technologie sujette à controverse.
 
Il est indiscutable que l'intelligence artificielle représente une avancée technologique impressionnante, mais elle est également souvent perçue comme un moyen de réaliser des économies en supprimant des emplois. Ce rapport de la renommée agence de presse arrive à un moment délicat pour la société américaine.
 
En effet, cette information survient en plein cœur d'une grève impliquant les acteurs et les scénaristes d'Hollywood, qui considèrent bien sûr l'IA comme une menace pour leurs métiers.
 
Il est difficile de contester leur point de vue, d'autant plus que Reuters a également mis en évidence le fait que Disney possède une technologie capable, à l'aide de l'IA, d'automatiser le processus de rajeunissement numérique des acteurs, une pratique de plus en plus courante dans les productions de la célèbre entreprise.

À travers l'épisode intitulé "Joan est horrible", la série Black Mirror a brillamment illustré les dérives potentielles de l'utilisation de l'intelligence artificielle dans la production de contenu vidéo.

Dans cet épisode mémorable, une plateforme de streaming employait l'IA pour générer une série en se basant sur une réplique numérique de Salma Hayek.
 
Elle cherchait à démêler comment sa présence pouvait être constatée dans une série sans avoir jamais participé au tournage d'une seule scène.

C'est ainsi qu'elle réalisa qu'elle avait consenti, à travers un contrat signé, à l'utilisation de sa représentation numérique pour la faire jouer dans divers rôles sans nécessiter son accord préalable.

D'après les informations fournies sur le site officiel de Disney, qui met en avant les progrès technologiques de ses studios, les répliques numériques sont désormais omniprésentes dans l'univers cinématographique, et les investigations à leur égard se déroulent depuis plus de dix ans à présent.
 
Une méthode dont les aspects éthiques et moraux peuvent parfois susciter des débats, et qui ne préfigure pas un avenir particulièrement positif pour les acteurs.

Cependant, d'après les propos rapportés à Reuters par des individus non identifiés travaillant au sein de Disney, ce type de technologie vise à améliorer les performances des acteurs plutôt qu'à les substituer.
 
Cette avancée technologique est considérée comme essentielle pour soutenir l'entreprise dans la création de films, de jeux et même de robots capables d'interagir avec les visiteurs dans les parcs.

L'odj avec Pressecitron