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Darkoum rafle la couronne du couscous
Eh oui, même à Paris, la capitale de la baguette et du croissant, les papilles penchent pour ce classique marocain, préparé avec amour, patience, et ce petit truc en plus qu’on appelle la baraka culinaire.
Depuis plusieurs années, un restaurant fait parler de lui dans la Ville Lumière : Darkoum, ce petit bijou marocain niché rue Daguerre, dans le XIVème arrondissement, a été élu meilleur couscous d’Île-de-France pour la troisième fois consécutive en 2025.
Un couscous, mais pas n’importe lequel
Le secret ? Une recette traditionnelle, évidemment, mais surtout le respect des ingrédients – semoule fine, légumes fondants, viande savoureuse et ce bouillon parfumé qui rappelle la douceur des dimanches en famille au Maroc.
En 2023 et 2024, il avait déjà raflé la première place du concours organisé à l’Institut du Monde Arabe, où les grands noms de la gastronomie marocaine, comme Choumicha ou Krimo, jugent le plat avec un œil expert.
Cette année, rebelote, Darkoum s’impose à nouveau, confirmant que son couscous ne laisse personne indifférent.
À Paris, une cantine marocaine qui fait voyager
Le XIVème, avec ses ruelles animées et ses petites adresses cachées, abrite donc ce coin de Maroc où les saveurs claquent fort.
Entre le bruit des taxis qui klaxonnent, les Parisiens pressés, et le wifi parfois capricieux dans les restos, Darkoum réussit le pari fou d’offrir une pause gourmande et authentique.
On y croise des étudiants affamés, des familles marocaines nostalgiques, et même des foodies curieux venus de tout Paris.
Et ce n’est pas tout : à côté du couscous, Darkoum régale aussi avec la mrouzia, ce plat sucré-salé au miel et aux épices, les tajines qui mijotent doucement, et la fameuse rfissa.
Le tout dans une ambiance conviviale et sans chichis, où les serveurs bavardent autant qu’ils conseillent.
Ce que ça dit de nous, ici et là-bas
Alors, pourquoi ce succès ? Parce que le couscous est plus qu’un plat, c’est une histoire, une identité, un moment de partage qui traverse les frontières.
À l’heure où la mondialisation pourrait gommer les particularismes, Darkoum rappelle que la tradition a de beaux jours devant elle, surtout quand elle est servie avec un sourire et une bonne dose d’authenticité.
Et pour nous au Maroc, c’est aussi un clin d’œil : notre gastronomie voyage et s’exporte, parfois mieux que prévu, même sous les projecteurs d’une capitale européenne.
Alors, la prochaine fois que tu seras à Paris, fais une pause au 17 rue Daguerre. Entre deux stories et un wifi capricieux, laisse-toi tenter par ce couscous primé, ce goût d’ailleurs qui sait nous faire sentir un peu chez nous, même loin du bled.
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