Un ADN marocain chez un Égyptien de 4.500 ans
C’est à Nuwayrat, en Moyenne-Égypte, que tout commence.
Dans une tombe taillée à même la roche, les archéologues ont trouvé une grande jarre funéraire abritant un corps incroyablement bien conservé.
Grâce à des techniques ADN de pointe, les chercheurs ont pu séquencer pour la première fois le génome complet d’un individu vivant à l’aube de l’Égypte dynastique.
Et surprise : près de 78 % de son ADN est nord-africain… et marocain !
Dans une tombe taillée à même la roche, les archéologues ont trouvé une grande jarre funéraire abritant un corps incroyablement bien conservé.
Grâce à des techniques ADN de pointe, les chercheurs ont pu séquencer pour la première fois le génome complet d’un individu vivant à l’aube de l’Égypte dynastique.
Et surprise : près de 78 % de son ADN est nord-africain… et marocain !
Le Néolithique marocain, un acteur oublié de l’histoire
Selon l’étude parue dans la revue Nature, cet homme – adulte, mesurant environ 1m58, ayant entre 44 et 64 ans – montre des signes d’usure articulaire, comme s’il avait travaillé dur toute sa vie, peut-être comme potier.
Pourtant, il a été enterré selon un rituel réservé à l’élite. Son patrimoine génétique le relie clairement aux populations du Néolithique marocain, notamment celles du site de Skhirat-Rouazi.
Le reste de son ADN (22 %) pointe vers l’ancienne Mésopotamie. Conclusion ? Les anciens Égyptiens n’étaient pas si "locaux" qu’on le croyait. Il y avait du mouvement, du brassage, des migrations. Même à cette époque !
Pourtant, il a été enterré selon un rituel réservé à l’élite. Son patrimoine génétique le relie clairement aux populations du Néolithique marocain, notamment celles du site de Skhirat-Rouazi.
Le reste de son ADN (22 %) pointe vers l’ancienne Mésopotamie. Conclusion ? Les anciens Égyptiens n’étaient pas si "locaux" qu’on le croyait. Il y avait du mouvement, du brassage, des migrations. Même à cette époque !
Ce que cette découverte change pour notre passé africain
C’est un vrai coup de tonnerre dans le monde de l’archéologie. Jusqu’ici, seuls trois individus de l’Égypte antique avaient livré leur ADN, mais tous datent de bien après.
Cette découverte prouve que dès les débuts de l’Égypte pharaonique, les peuples circulaient entre le Maroc et la vallée du Nil.
Pour les chercheurs, c’est la preuve que le Maroc néolithique n’était pas une terre isolée, mais un vrai carrefour du peuplement humain. Un peu comme un "hub" avant l’heure !
Cette découverte prouve que dès les débuts de l’Égypte pharaonique, les peuples circulaient entre le Maroc et la vallée du Nil.
Pour les chercheurs, c’est la preuve que le Maroc néolithique n’était pas une terre isolée, mais un vrai carrefour du peuplement humain. Un peu comme un "hub" avant l’heure !
Redéfinir une partie de l’histoire
D'autres analyses sont en cours sur des restes humains retrouvés dans des jarres similaires.
Si les résultats confirment ce lien génétique, on pourrait redéfinir une partie de l’histoire des migrations en Afrique du Nord.
Et pourquoi pas, mettre en lumière d’autres connexions surprenantes entre le Maroc ancien et les grandes civilisations du passé.
Si les résultats confirment ce lien génétique, on pourrait redéfinir une partie de l’histoire des migrations en Afrique du Nord.
Et pourquoi pas, mettre en lumière d’autres connexions surprenantes entre le Maroc ancien et les grandes civilisations du passé.












L'accueil

















