Téhéran renforce ses capacités militaires lui permettant de devenir un exportateur d'armes à bas prix, notamment de drones, selon le quotidien américain The Wall Street Journal.

L'Iran aurait dévoilé deux nouveaux systèmes anti-aériens de fabrication locale après avoir testé il y a trois jours deux missiles balistiques d'une portée de 1 700 kilomètres à partir d'un navire dans l'océan Indien. 

L’Iran a développé ces dernières années une industrie militaire qui lui permet de devenir un exportateur d’armes, au grand dam des États-Unis. Depuis la guerre en Ukraine, les drones kamikaze iraniens Shahed 136, largement utilisés par la Russie, sont devenus célèbres.

Selon les sources occidentales, des milliers de drones Shahed 136 ont été vendus à la Russie. Téhéran participe même à la fabrication de drones peu chers en Russie. Téhéran a également développé un nouveau drone, le Shahed 238, beaucoup plus puissant et plus rapide que les anciennes générations.

Les Gardiens de la révolution impliqués dans le développement de cette industrie militaire

Même si les ventes d’armes sont un secret d’État, selon différentes informations, Téhéran a vendu des drones à des pays alliés comme la Syrie ou le Venezuela. Le pays aurait aussi transmis la technologie à ses alliés dans la région, notamment le Hezbollah libanais, les Houthis au Yémen ou encore les milices chiites irakiennes.

Les Gardiens de la révolution - l’armée d’élite iranienne - sont largement impliqués dans le développement de cette industrie militaire. Et des pays africains comme le Soudan, le Niger ou le Mali, avec lesquels Téhéran a développé ses relations, sont des clients potentiels.

iL'Iran fournirait des drones à l'armée soudanaise, selon Bloomberg