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Des vies sacrifiées sur l'autel de la pollution de l'air


Rédigé par le Mardi 28 Novembre 2023

Un rapport récent de l'Agence européenne de l'environnement (EEA) met en lumière la gravité persistante de la pollution atmosphérique en Europe. Ce fléau environnemental, loin d'être un simple désagrément, a des conséquences directes et alarmantes sur la santé publique, avec des centaines de milliers de décès imputables à la pollution de l'air.



​La pollution atmosphérique : Un fléau persistant et ses répercussions sur la santé

En 2021, la pollution atmosphérique en Europe a été responsable de 327 000 décès prématurés, selon l'EEA. Cette statistique alarmante comprend 253 000 décès dus aux particules fines, 52 000 au dioxyde d’azote, et 22 000 à l'ozone. Ces chiffres révèlent l'ampleur du problème : la pollution de l'air n'est pas seulement un problème environnemental, mais une crise sanitaire majeure.

Malgré une amélioration notable de la qualité de l'air en Europe au cours des 16 dernières années, avec une réduction de 41 % des décès liés aux particules fines, l'EEA insiste sur le besoin urgent d'adopter et de mettre en œuvre les recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). La lutte contre la pollution de l'air est un combat de longue haleine, nécessitant des actions concrètes et soutenues.

Le rapport souligne également des progrès significatifs, notamment dans les initiatives visant à réduire les émissions. Des mesures telles que la promotion des transports publics et des vélos montrent que des solutions pratiques et efficaces sont en cours d'implémentation pour combattre la pollution atmosphérique.

Autour de ce sujet grave, circulent parfois des théories conspirationnistes et des informations erronées, notamment concernant l'ampleur et les causes de la pollution atmosphérique. Il est crucial de s'appuyer sur des données scientifiques et des études fiables pour comprendre et combattre efficacement ce fléau.

La pollution atmosphérique reste un défi majeur pour la santé publique en Europe. Des efforts continus et une sensibilisation accrue sont nécessaires pour inverser cette tendance préoccupante et protéger la santé des populations.

Stratégies climatiques : La capture du CO2, une illusion dépassée selon l'IEA

La question cruciale de la captation du CO2 dans l'air est au centre d'un récent rapport de l'Agence internationale de l'énergie (IEA). Alors que cette approche était considérée comme une solution par l'industrie des hydrocarbures, l'IEA met en lumière la nécessité urgente de reconsidérer cette stratégie au profit de réductions d'émissions plus significatives.

Pourquoi abandonner la capture du CO2 :

Dans son enquête majeure "The Oil and Gas Industry in Net Zero Transitions", l'IEA interpelle l'industrie pétrolière sur sa responsabilité environnementale. L'agence soutient qu'il est illusoire de compter sur la captation massive du CO2 dans l'air tout en maintenant des émissions polluantes. À la veille de la COP28, l'IEA appelle l'industrie pétrolière à adopter une approche plus responsable et à s'engager activement dans les énergies renouvelables.

La nécessité d'une transition :

L'IEA souligne que les techniques de captation du CO2 dans l'air ne sont pas viables, affirmant que 32 milliards de tonnes de CO2 devraient être capturées pour atteindre les objectifs climatiques. Face à cette réalité, la transition vers les énergies renouvelables devient incontournable. Les investissements du secteur pétrolier et gazier dans les énergies propres ne représentent actuellement que 1 % des investissements mondiaux en 2023.

Vers un modèle durable :

Le directeur de l'IEA, Fatih Birol, souligne l'urgence d'abandonner l'illusion de la captation massive du CO2. Il propose diverses alternatives, dont le développement de l'énergie éolienne en mer, de l'énergie géothermique, et la transformation des stations-service en stations de recharge. Pour lui, l'industrie pétrolière peut jouer un rôle majeur en s'engageant dans l'industrie du recyclage des plastiques.

L'évolution inévitable :

L'IEA prévoit une chute de la demande mondiale de pétrole et de gaz d'ici 2050, signalant "le début de la fin". Les gouvernements du monde, s'ils respectent leurs engagements climatiques, pourraient réduire la demande de ces combustibles fossiles de 45 % d'ici 2050, marquant une nouvelle ère pour l'industrie énergétique.

​L'ONU sonne l'alerte : Les énergies fossiles incompatibles avec la survie humaine !


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Mohamed Ait Bellahcen
Un ingénieur passionné par la technique, mordu de mécanique et avide d'une liberté que seuls l'auto... En savoir plus sur cet auteur
Mardi 28 Novembre 2023

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