Oui, il y a bien des divergences entre les prévisions économiques du Projet de Loi de Finances (PLF) 2025 du gouvernement marocain et celles publiées par le Fonds Monétaire International (FMI).
Ces différences posent des questions importantes sur la trajectoire économique future du pays et nécessitent une analyse approfondie des raisons derrière ces écarts.
Alors que le PLF 2025 présente une prévision optimiste de la croissance économique, le FMI, dans son rapport publié récemment, propose des chiffres plus modestes. Le Maroc devrait enregistrer une croissance de 2,8 % en 2024 et de 3,6 % en 2025, selon le FMI. Or, ces chiffres sont inférieurs aux prévisions gouvernementales, qui misent sur des taux de croissance plus élevés pour soutenir leurs ambitions de développement et de réduction des déficits.
Pourquoi ces différences de prévisions ? Il semble que plusieurs facteurs, à la fois internes et externes, pèsent sur l’économie marocaine. Le FMI, connu pour ses approches prudentes, prend en compte l’incertitude mondiale persistante, les répercussions des crises internationales, notamment l’instabilité des prix de l’énergie et des matières premières, ainsi que les défis structurels de l’économie marocaine.
Inflation maîtrisée mais pressions persistantes
L'inflation est un autre indicateur clé qui montre un décalage entre les prévisions du PLF et celles du FMI. Ce dernier estime que l'inflation atteindra 1,7 % en 2024, avec une hausse à 2,3 % en 2025. Si ces chiffres sont relativement faibles, ils restent toutefois supérieurs à certaines attentes gouvernementales. Les pressions inflationnistes mondiales, couplées à la dépendance du Maroc aux importations énergétiques, pourraient expliquer pourquoi l'inflation reste un risque, malgré les efforts de stabilisation.
Le taux de chômage, selon le FMI, devrait atteindre 13,4 % en 2024 avant de diminuer à 12,6 % en 2025. Ce constat contraste avec les objectifs plus ambitieux du gouvernement, qui espère une amélioration plus rapide grâce à la mise en place de réformes structurelles et à des politiques d'emploi ciblées. Toutefois, le marché du travail marocain continue de faire face à des obstacles, notamment un déséquilibre entre l'offre et la demande d'emploi, et une faible création d'emplois dans les secteurs stratégiques.
L’autre point de divergence notable réside dans le solde du compte courant. Le FMI prévoit un déficit de -2,0 % du PIB en 2024, qui devrait s'aggraver à -2,3 % en 2025. Cette augmentation du déficit reflète les défis persistants liés à la compétitivité des exportations marocaines et à la dépendance vis-à-vis des importations de biens essentiels.
Si le FMI anticipe une croissance modérée de 3,4 % d'ici 2029, conjuguée à une stabilisation de l'inflation autour de 2 %, ces chiffres restent modestes par rapport aux ambitions nationales. Les plans gouvernementaux tablent sur une croissance plus dynamique, soutenue par des investissements publics massifs dans les infrastructures, l'éducation et les secteurs stratégiques.
En somme, les prévisions du FMI viennent tempérer l’optimisme du PLF 2025. Ces divergences soulignent la nécessité pour le Maroc de renforcer sa résilience économique face aux chocs externes et de poursuivre des réformes structurelles en profondeur pour atteindre une croissance durable. Ces écarts de projections montrent que, si le pays dispose de nombreux atouts, les défis à relever restent nombreux et complexes.
Alors que le PLF 2025 présente une prévision optimiste de la croissance économique, le FMI, dans son rapport publié récemment, propose des chiffres plus modestes. Le Maroc devrait enregistrer une croissance de 2,8 % en 2024 et de 3,6 % en 2025, selon le FMI. Or, ces chiffres sont inférieurs aux prévisions gouvernementales, qui misent sur des taux de croissance plus élevés pour soutenir leurs ambitions de développement et de réduction des déficits.
Pourquoi ces différences de prévisions ? Il semble que plusieurs facteurs, à la fois internes et externes, pèsent sur l’économie marocaine. Le FMI, connu pour ses approches prudentes, prend en compte l’incertitude mondiale persistante, les répercussions des crises internationales, notamment l’instabilité des prix de l’énergie et des matières premières, ainsi que les défis structurels de l’économie marocaine.
Inflation maîtrisée mais pressions persistantes
L'inflation est un autre indicateur clé qui montre un décalage entre les prévisions du PLF et celles du FMI. Ce dernier estime que l'inflation atteindra 1,7 % en 2024, avec une hausse à 2,3 % en 2025. Si ces chiffres sont relativement faibles, ils restent toutefois supérieurs à certaines attentes gouvernementales. Les pressions inflationnistes mondiales, couplées à la dépendance du Maroc aux importations énergétiques, pourraient expliquer pourquoi l'inflation reste un risque, malgré les efforts de stabilisation.
Le taux de chômage, selon le FMI, devrait atteindre 13,4 % en 2024 avant de diminuer à 12,6 % en 2025. Ce constat contraste avec les objectifs plus ambitieux du gouvernement, qui espère une amélioration plus rapide grâce à la mise en place de réformes structurelles et à des politiques d'emploi ciblées. Toutefois, le marché du travail marocain continue de faire face à des obstacles, notamment un déséquilibre entre l'offre et la demande d'emploi, et une faible création d'emplois dans les secteurs stratégiques.
L’autre point de divergence notable réside dans le solde du compte courant. Le FMI prévoit un déficit de -2,0 % du PIB en 2024, qui devrait s'aggraver à -2,3 % en 2025. Cette augmentation du déficit reflète les défis persistants liés à la compétitivité des exportations marocaines et à la dépendance vis-à-vis des importations de biens essentiels.
Si le FMI anticipe une croissance modérée de 3,4 % d'ici 2029, conjuguée à une stabilisation de l'inflation autour de 2 %, ces chiffres restent modestes par rapport aux ambitions nationales. Les plans gouvernementaux tablent sur une croissance plus dynamique, soutenue par des investissements publics massifs dans les infrastructures, l'éducation et les secteurs stratégiques.
En somme, les prévisions du FMI viennent tempérer l’optimisme du PLF 2025. Ces divergences soulignent la nécessité pour le Maroc de renforcer sa résilience économique face aux chocs externes et de poursuivre des réformes structurelles en profondeur pour atteindre une croissance durable. Ces écarts de projections montrent que, si le pays dispose de nombreux atouts, les défis à relever restent nombreux et complexes.












L'accueil

















