Encore une nuit d’horreur en Ukraine. Mardi, la région de Dnipropetrovsk, en plein centre-est du pays, a été frappée par une série de bombardements russes d’une violence extrême. Le bilan est lourd : au moins 19 morts et près de 300 blessés, selon les autorités ukrainiennes. Des immeubles effondrés, des rues éventrées, et des familles qui comptent leurs disparus… Le cauchemar continue, alors que la paix semble plus lointaine que jamais.

Ce nouvel assaut russe n’est pas un simple épisode de plus dans la guerre. Il intervient à un moment où les négociations entre Moscou et Kiev sont totalement bloquées. Les civils paient le prix fort, pris au piège dans une escalade qui n’a rien d’un film d’action hollywoodien. À Dnipropetrovsk, les sirènes n’ont pas suffi : missiles et drones ont frappé en pleine nuit, détruisant habitations, écoles et même un hôpital de quartier. Les secours, eux, font face à un chaos total.

Pour Kiev, ce bombardement est un “message de terreur” envoyé par Moscou, comme pour rappeler qui tient la gâchette quand la diplomatie patine. Les discussions de paix sont à l’arrêt, chacun campe sur ses positions, et les habitants de Dnipropetrovsk (et d’ailleurs) vivent dans la peur permanente. Côté russe, pas de commentaire officiel, mais la stratégie est claire : maintenir la pression, coûte que coûte.

Pourquoi ça devrait nous intéresser, nous au Maroc ? Parce que cette guerre, même à des milliers de kilomètres, a déjà des conséquences ici : hausse des prix du blé, tensions sur les marchés de l’énergie, et une instabilité internationale qui peut toucher tout le monde. Et puis, voir un conflit aussi brutal à l’ère des réseaux sociaux, ça rappelle que la paix, ce n’est jamais acquis, même quand on pense être loin du champ de bataille.

Sur X, Instagram et TikTok, les images de Dnipropetrovsk font le tour du monde. Les messages de soutien à l’Ukraine se multiplient, y compris chez les jeunes Marocains, qui n’hésitent pas à partager leur solidarité ou à débattre sur la responsabilité des grandes puissances. Les ONG internationales lancent des appels aux dons, et certains influenceurs marocains rappellent que la paix, c’est aussi un combat de tous les jours, même à distance.

La question reste entière : jusqu’où ira cette escalade ? Les négociations vont-elles reprendre, ou la spirale de violence va-t-elle continuer ? En attendant, l’Ukraine pleure ses morts, et le monde entier retient son souffle, espérant que la raison finira par l’emporter sur les bombes.