L'accueil
Salade de fraises ou soupe à la grimace !?
Un avertissement grave , une alerte sérieuse !
Les autorités sanitaires européennes ont détecté la présence d’hépatite A dans des fraises marocaines exportées en Espagne. Il s’agit d’une alerte sanitaire « sérieuse » qui survient quelques jours seulement après la découverte de fraises, en provenance du Maroc aussi, contaminées au norovirus.
Après la contamination au norovirus GII, un agent provoquant la gastro-entérite aiguë, les fraises marocaines risqueraient également de contenir de l’hépatite A.
Et c’est le Système d’Alerte Rapide pour les Denrées Alimentaires et les Aliments pour Animaux (Rapid Alert System for Food and Feed, RASFF) qui vient d’émettre un avertissement sanitaire, la deuxième concernant ce fruit exporté par le Maroc vers l’Espagne et ce en l’espace de quelques jours seulement.Danger pour la santé publique
L’agence alerte de la « présence d’hépatite A dans des fraises du Maroc » détectée à un point d’entrée en Espagne. Il s’agit cette fois-ci d’un incident qualifié de « grave« . La contamination dépasse le « niveau maximum autorisé » de cette substance.
L’Association valencienne d’agriculteurs (AVA-ASAJA) a qualifié cette affaire de « danger pour la santé publique ». La contamination pourrait provenir, selon les professionnels, de l’irrigation des exploitations avec des eaux usées.L’organisation a adressé un courrier au ministère espagnol de l’agriculture lui demandant d’exiger « de toute urgence des explications aux autorités sanitaires marocaines et de préciser les mesures qu’elles comptent prendre pour éviter que ce type de situation ne se reproduise »
Il y a, au moins, trois manières d'approche pour analyser cette question.
Premièrement : se voiler la face, défendre tous azimuts et à tout prix les produits made in morocco et se résigner à justifier l'injustifiable même si cette posture n'est absolument pas productive puisque non crédible et carrément irrationnelle !
Alors, ne comptez pas sur nous car d'autres trouveront des excuses du genre qu'il n'y a jamais de risque zéro en matière de sécurité sanitaire des aliments et le problème c'est que complètement vrai sauf que si les alertes sont trop fréquentes pour les exportations de fruits et légumes c'est que les risques sont trop nombreux et franchement pas maîtrisés.
A l'ONSSA d'assumer ses responsabilités en la matière car il y a des chances pour qu'il y ait des failles dans la législation, dans la méthodologie de traçabilité et dans toutes les procédures de contrôle qu'il s'agisse des pesticides et des phytosanitaires ou des intrants de conservation.
Après la contamination au norovirus GII, un agent provoquant la gastro-entérite aiguë, les fraises marocaines risqueraient également de contenir de l’hépatite A.
Et c’est le Système d’Alerte Rapide pour les Denrées Alimentaires et les Aliments pour Animaux (Rapid Alert System for Food and Feed, RASFF) qui vient d’émettre un avertissement sanitaire, la deuxième concernant ce fruit exporté par le Maroc vers l’Espagne et ce en l’espace de quelques jours seulement.Danger pour la santé publique
L’agence alerte de la « présence d’hépatite A dans des fraises du Maroc » détectée à un point d’entrée en Espagne. Il s’agit cette fois-ci d’un incident qualifié de « grave« . La contamination dépasse le « niveau maximum autorisé » de cette substance.
L’Association valencienne d’agriculteurs (AVA-ASAJA) a qualifié cette affaire de « danger pour la santé publique ». La contamination pourrait provenir, selon les professionnels, de l’irrigation des exploitations avec des eaux usées.L’organisation a adressé un courrier au ministère espagnol de l’agriculture lui demandant d’exiger « de toute urgence des explications aux autorités sanitaires marocaines et de préciser les mesures qu’elles comptent prendre pour éviter que ce type de situation ne se reproduise »
Il y a, au moins, trois manières d'approche pour analyser cette question.
Premièrement : se voiler la face, défendre tous azimuts et à tout prix les produits made in morocco et se résigner à justifier l'injustifiable même si cette posture n'est absolument pas productive puisque non crédible et carrément irrationnelle !
Alors, ne comptez pas sur nous car d'autres trouveront des excuses du genre qu'il n'y a jamais de risque zéro en matière de sécurité sanitaire des aliments et le problème c'est que complètement vrai sauf que si les alertes sont trop fréquentes pour les exportations de fruits et légumes c'est que les risques sont trop nombreux et franchement pas maîtrisés.
A l'ONSSA d'assumer ses responsabilités en la matière car il y a des chances pour qu'il y ait des failles dans la législation, dans la méthodologie de traçabilité et dans toutes les procédures de contrôle qu'il s'agisse des pesticides et des phytosanitaires ou des intrants de conservation.
Pour l'ONSSA, le marché local ne serait pas concerné par cette alerte.
Deuxièmement : on regarde le dossier froidement sans chauvinisme mesquin car un problème bien posé est à moitié résolu.A ce sujet, l'alerte sur les fraises ne concerne qu'un seul exportateur et non pas l'ensemble des exportations marocaines.
Cette alerte survient dix jours après que des taux anormalement élevés de pesticides dans des haricots verts du Maroc aient été établis également en Espagne.
A ce sujet, régulièrement des produits marocains sont épinglés en Europe pour le même motif et avec les fruits et légumes made in morocco qui sont dans le collimateur des agriculteurs français et espagnols depuis quelques semaines, il faut dire que le raccourci est vite fait pour les pastèques, les tomates et les fraises bien de chez nous.Il faut dire que nous sommes en présence d'une sécurité sanitaire à plusieurs vitesses puisque notre pays n'a jamais affiché l'ambition et la volonté d'harmoniser les normes sanitaires relatives aux fruits et légumes destinés au marché local en les alignant sur le même degré d'exigence que nous imposent nos partenaires européens !
Le seul problème, c'est qu'il n'y a toujours pas le moindre débat à ce propos.
Troisièmement : on attend sagement le communiqué de l'ONSSA concernant les investigations en cours , on le prend pour argent comptant , on s'en tient là et on fait confiance à ceux qui veillent sur la sécurité sanitaire de notre alimentation.Sauf qu'il n'y a jamais de fumée sans feu !
Hafid FASSI FIHRI
Cette alerte survient dix jours après que des taux anormalement élevés de pesticides dans des haricots verts du Maroc aient été établis également en Espagne.
A ce sujet, régulièrement des produits marocains sont épinglés en Europe pour le même motif et avec les fruits et légumes made in morocco qui sont dans le collimateur des agriculteurs français et espagnols depuis quelques semaines, il faut dire que le raccourci est vite fait pour les pastèques, les tomates et les fraises bien de chez nous.Il faut dire que nous sommes en présence d'une sécurité sanitaire à plusieurs vitesses puisque notre pays n'a jamais affiché l'ambition et la volonté d'harmoniser les normes sanitaires relatives aux fruits et légumes destinés au marché local en les alignant sur le même degré d'exigence que nous imposent nos partenaires européens !
Le seul problème, c'est qu'il n'y a toujours pas le moindre débat à ce propos.
Troisièmement : on attend sagement le communiqué de l'ONSSA concernant les investigations en cours , on le prend pour argent comptant , on s'en tient là et on fait confiance à ceux qui veillent sur la sécurité sanitaire de notre alimentation.Sauf qu'il n'y a jamais de fumée sans feu !
Pour le moment, alors que l'enquête est en cours et que les contrôles sont renforcés, l'ONSSA a veillé à rassurer l'opinion publique et les consommateurs en écartant tout risque et toute menace, déclarant que le marché local n'est pas concerné par cette alerte qui vient d'Espagne. Soit .
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