Le Premier ministre britannique a annoncé, dans une déclaration vidéo, que son pays reconnaîtrait l’État palestinien, soulignant que ce geste ne constitue pas une récompense au Hamas, mais un appui à la paix.

Le Portugal, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, l’a suivi, qualifiant cette reconnaissance d’“accomplissement d’une politique fondamentale, cohérente et largement acceptée”. Ces annonces interviennent à l’occasion de la 80ᵉ Assemblée générale de l’ONU, un moment diplomatique de haut niveau.
 

Cette reconnaissance survient dans un contexte tendu : la guerre à Gaza met à mal les efforts de paix, et beaucoup estiment que la perspective d’une solution à deux États est sérieusement menacée. Les pays engagés affirment qu’une reconnaissance formelle est un signal fort en faveur des droits de la Palestine, dans l’espoir de promouvoir une coexistence pacifique. En parallèle, certains autres États envisagent des annonces similaires, ce qui pourrait transformer le paysage diplomatique international.
 

Dans les pays concernés, la reconnaissance a été saluée comme un geste courageux et nécessaire par les organisations pro-palestiniennes. Des voix s’élèvent aussi parmi les alliés pour encourager le dialogue, mais aussi pour redire que la reconnaissance seule ne suffit pas à changer la donne sur le terrain. Du côté palestinien, la décision est perçue comme une validation de leurs revendications nationales et une ouverture possible pour de nouvelles discussions internationales.
 

Il reste à voir si la France, le Luxembourg, Malte et d’autres pays européens rejoindront officiellement ces reconnaissances aujourd'hui et les jours qui suivent. Les conséquences diplomatiques sont à guetter : réaction d’Israël, répercussions dans les instances internationales, soutien ou condamnation des autres pays. Une autre question centrale est de savoir comment cette décision influencera concrètement les conditions de vie en Palestine, la situation à Gaza et les négociations à venir autour de la paix.