Dépôts en hausse, crédits en demi-teinte : le paradoxe du secteur bancaire marocain
À fin juin, l'encours total des dépôts bancaires a atteint 2 000 milliards de dirhams, marquant une progression de 5,6 % par rapport à l'année précédente. Cette augmentation est le reflet d'une confiance croissante des ménages et des entreprises envers le système bancaire, malgré un contexte économique mondial incertain.
Les dépôts des ménages s'élèvent à 887,7 milliards de dirhams, enregistrant une hausse annuelle de 5,4 %, dont 207,1 milliards proviennent des Marocains résidant à l'étranger (MRE). Les entreprises privées, quant à elles, ont vu leurs dépôts progresser de 7,7 %, atteignant 203,9 milliards de dirhams. Ce climat de confiance est crucial, car il alimente les capacités d'investissement et de consommation dans le pays.
Du côté des crédits, l'encours total s'est établi à 1 110,5 milliards de dirhams, en hausse de 3,2 %. Cependant, un paradoxe se dessine : le crédit aux entreprises non financières a connu une légère baisse de 0,7 %, principalement en raison d'une réduction des facilités de trésorerie. En revanche, les prêts à l'équipement et à la promotion immobilière ont affiché des augmentations respectives de 6,6 % et 0,3 %.
La perception des industriels concernant l'accès au financement demeure positive, bien que des disparités subsistent. Selon les entreprises interrogées, 81 % estiment que le coût du crédit est stable, tandis que 17 % signalent une augmentation. Les conditions d'octroi de crédit ont été assouplies pour certains segments, ce qui pourrait favoriser un regain d'activité dans les mois à venir.
Les dépôts des ménages s'élèvent à 887,7 milliards de dirhams, enregistrant une hausse annuelle de 5,4 %, dont 207,1 milliards proviennent des Marocains résidant à l'étranger (MRE). Les entreprises privées, quant à elles, ont vu leurs dépôts progresser de 7,7 %, atteignant 203,9 milliards de dirhams. Ce climat de confiance est crucial, car il alimente les capacités d'investissement et de consommation dans le pays.
Du côté des crédits, l'encours total s'est établi à 1 110,5 milliards de dirhams, en hausse de 3,2 %. Cependant, un paradoxe se dessine : le crédit aux entreprises non financières a connu une légère baisse de 0,7 %, principalement en raison d'une réduction des facilités de trésorerie. En revanche, les prêts à l'équipement et à la promotion immobilière ont affiché des augmentations respectives de 6,6 % et 0,3 %.
La perception des industriels concernant l'accès au financement demeure positive, bien que des disparités subsistent. Selon les entreprises interrogées, 81 % estiment que le coût du crédit est stable, tandis que 17 % signalent une augmentation. Les conditions d'octroi de crédit ont été assouplies pour certains segments, ce qui pourrait favoriser un regain d'activité dans les mois à venir.












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