Le premier est Jacques Baud, ancien colonel des renseignements suisses et expert stratégique. Fort d’une carrière marquée par des missions pour les Nations unies, l’Union africaine, ou encore l’Otan, il est également l’auteur de plusieurs ouvrages, qui traitent autant du terrorisme que de l’actuelle guerre en Ukraine.
Bien qu’il ne dispose pas de chaînes sur YouTube ni d’accès aux grands médias occidentaux, Baud s’exprime régulièrement dans des médias alternatifs de langue française et anglaise.
Par souci de transparence, l’auteur de cet article se compte parmi ses auditeurs assidus, appréciant ses analyses pour leur recherche d’impartialité et leur rigueur, héritage d’une formation dans les services de renseignement, libérée aujourd’hui du devoir de réserve.
Ce profil rappelle d’autres anciens analystes, toutefois politiquement engagés, tels que Roy McGovern ou Larry C. Johnson, issus de la CIA et reconnus pour leurs éclairages bien structurés.
Un deuxième nom figure sur la liste : Xavier Moreau, ex-capitaine parachutiste dans l’armée française et directeur du site Stratpol, reconnu pour ses synthèses détaillées sur le front ukrainien.
Contrairement à Jacques Baud, Xavier Moreau adopte un positionnement plus engagé. Installé depuis plusieurs années en Russie où il a également pris la nationalité, il soutient ouvertement la politique de Vladimir Poutine en Ukraine et est connu pour ses convictions de droite, notamment exprimées dans son ouvrage « Le Livre noir de la gauche française ».
Il anime, par ailleurs, une émission hebdomadaire sur Russia Today intitulée « Ici Moscou », une référence directe à l’appel du Général De Gaulle en 1944 via « Ici Londres ».
Tous deux sont, désormais, considérés par l’Union européenne comme des « agents de déstabilisation russe en Europe ». En conséquence, leur entrée sur le territoire des pays membres est désormais interdite et leurs avoirs localisés dans l’UE gelés.
Ce qui signifie, concrètement, que Xavier Moreau ne peut plus revenir en France, tandis que Jacques Baud, vivant actuellement à Bruxelles, devra quitter la capitale européenne. Ces mesures interviennent pourtant en l’absence de toute inculpation ou condamnation judiciaire.
Bien qu’il ne dispose pas de chaînes sur YouTube ni d’accès aux grands médias occidentaux, Baud s’exprime régulièrement dans des médias alternatifs de langue française et anglaise.
Par souci de transparence, l’auteur de cet article se compte parmi ses auditeurs assidus, appréciant ses analyses pour leur recherche d’impartialité et leur rigueur, héritage d’une formation dans les services de renseignement, libérée aujourd’hui du devoir de réserve.
Ce profil rappelle d’autres anciens analystes, toutefois politiquement engagés, tels que Roy McGovern ou Larry C. Johnson, issus de la CIA et reconnus pour leurs éclairages bien structurés.
Un deuxième nom figure sur la liste : Xavier Moreau, ex-capitaine parachutiste dans l’armée française et directeur du site Stratpol, reconnu pour ses synthèses détaillées sur le front ukrainien.
Contrairement à Jacques Baud, Xavier Moreau adopte un positionnement plus engagé. Installé depuis plusieurs années en Russie où il a également pris la nationalité, il soutient ouvertement la politique de Vladimir Poutine en Ukraine et est connu pour ses convictions de droite, notamment exprimées dans son ouvrage « Le Livre noir de la gauche française ».
Il anime, par ailleurs, une émission hebdomadaire sur Russia Today intitulée « Ici Moscou », une référence directe à l’appel du Général De Gaulle en 1944 via « Ici Londres ».
Tous deux sont, désormais, considérés par l’Union européenne comme des « agents de déstabilisation russe en Europe ». En conséquence, leur entrée sur le territoire des pays membres est désormais interdite et leurs avoirs localisés dans l’UE gelés.
Ce qui signifie, concrètement, que Xavier Moreau ne peut plus revenir en France, tandis que Jacques Baud, vivant actuellement à Bruxelles, devra quitter la capitale européenne. Ces mesures interviennent pourtant en l’absence de toute inculpation ou condamnation judiciaire.
Un coup porté à la liberté d’expression
Cette décision prise par une administration européenne de nature technocratique semble remettre en question les valeurs fondamentales dont l’UE se proclame souvent garante à travers le monde.
Alors qu’elle exhorte d’autres nations à respecter la liberté d’expression, cette dernière semble perdre peu à peu du terrain au sein même du bloc européen.
En réalité, les dirigeants européens, ayant soutenu militairement et diplomatiquement l’Ukraine contre la Russie, peinent aujourd’hui à reconnaître l’évolution défavorable de la situation sur le terrain.
Incapables d’admettre cette réalité devant leurs électeurs, ils cherchent à contenir toute voix dissidente susceptible d’écorner le récit officiel promettant une victoire contre Moscou.
Même si ces opinions discordantes proviennent souvent de figures éloignées des grands médias et cantonnées aux plateformes alternatives, elles demeurent une menace pour la perception publique qu’essaient de préserver les responsables politiques européens.
Alors qu’elle exhorte d’autres nations à respecter la liberté d’expression, cette dernière semble perdre peu à peu du terrain au sein même du bloc européen.
En réalité, les dirigeants européens, ayant soutenu militairement et diplomatiquement l’Ukraine contre la Russie, peinent aujourd’hui à reconnaître l’évolution défavorable de la situation sur le terrain.
Incapables d’admettre cette réalité devant leurs électeurs, ils cherchent à contenir toute voix dissidente susceptible d’écorner le récit officiel promettant une victoire contre Moscou.
Même si ces opinions discordantes proviennent souvent de figures éloignées des grands médias et cantonnées aux plateformes alternatives, elles demeurent une menace pour la perception publique qu’essaient de préserver les responsables politiques européens.
Un reproche venu des États-Unis
Pendant ce temps, outre-Atlantique, l’administration Trump semble avoir une lecture différente des événements. Ayant accepté depuis longtemps l’idée que la Russie a pris un certain ascendant militaire en Ukraine, elle critique vivement les positions jugées déconnectées des dirigeants européens.
Une déclaration issue d’une note liée à la nouvelle stratégie de sécurité nationale américaine illustre cette critique sans détour : « L’administration Trump est en désaccord avec des responsables européens enfermés dans des attentes irréalistes sur cette guerre. Ils gouvernent souvent au sein de coalitions fragiles et vont jusqu’à piétiner les principes démocratiques fondamentaux pour étouffer toute forme d’opposition ».
Le document poursuit en soulignant qu’une majorité d’Européens aspire à la paix, mais que ce vœu reste inexprimé dans les politiques publiques en raison de gouvernements qui sapent les processus démocratiques.
Ainsi, affaiblie par une guerre qu’elle n’a pas su maîtriser, l’Europe semble aujourd’hui s’écarter de ses propres valeurs fondamentales, au point de risquer d’y perdre son identité même.
Une déclaration issue d’une note liée à la nouvelle stratégie de sécurité nationale américaine illustre cette critique sans détour : « L’administration Trump est en désaccord avec des responsables européens enfermés dans des attentes irréalistes sur cette guerre. Ils gouvernent souvent au sein de coalitions fragiles et vont jusqu’à piétiner les principes démocratiques fondamentaux pour étouffer toute forme d’opposition ».
Le document poursuit en soulignant qu’une majorité d’Européens aspire à la paix, mais que ce vœu reste inexprimé dans les politiques publiques en raison de gouvernements qui sapent les processus démocratiques.
Ainsi, affaiblie par une guerre qu’elle n’a pas su maîtriser, l’Europe semble aujourd’hui s’écarter de ses propres valeurs fondamentales, au point de risquer d’y perdre son identité même.












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