Une nouvelle qui secoue les États-Unis : après la fusillade meurtrière survenue la semaine dernière à Brown University, le président Donald Trump a annoncé la suspension immédiate de la loterie des green cards.

Deux étudiants ont perdu la vie et neuf autres ont été blessés dans cet attaque qui relance le débat sur la sécurité et l’immigration aux États-Unis.

Le tireur, identifié comme Claudio Neves Valente, un Portugais de 48 ans arrivé aux États-Unis grâce au programme de loterie DV1 en 2017, a été retrouvé mort jeudi dans un entrepôt à Salem, New Hampshire.

La police estime qu’il s’est suicidé. Le lien entre la fusillade à Brown University et la mort du professeur portugais Nuno Loureiro au MIT, survenue quelques jours plus tôt, a été établi grâce aux vidéos de surveillance et aux témoignages.

Neves Valente, ancien étudiant en physique à Brown, n’avait plus de lien actif avec l’université. Il a néanmoins commis ces actes dans un court laps de temps, provoquant stupeur et inquiétude.

Les victimes de la fusillade sont Ella Cook, 19 ans, et Mukhammad Aziz Umurzokov, 18 ans.

Sous la direction de Trump, la secrétaire à la Sécurité intérieure Kristi Noem a annoncé la suspension de la loterie afin de « garantir que plus aucun Américain ne soit victime de ce programme désastreux ».

Chaque année, jusqu’à 50 000 visas étaient distribués au hasard à des candidats issus de pays avec de faibles taux d’immigration aux États-Unis.

Cette décision relance les débats sur l’ouverture américaine et la sécurité, et pourrait affecter des milliers de candidats à la green card dans le monde entier, y compris au Maroc, où ce programme reste très suivi.

Cette fusillade relance le débat sur les programmes de visas et la sécurité des campus américains.

Les questions restent nombreuses : comment éviter que de tels drames se reproduisent ? Quelle sera la réaction de l’administration américaine à long terme ?

Les candidats internationaux devront patienter avant de savoir si la loterie reprendra… et à quelles conditions. Pour les Marocains qui rêvaient d’étudier ou de travailler aux États-Unis via ce programme, l’incertitude est totale.