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Le boom des exportations agricoles marocaines soulève des questions sur la durabilité et la sécurité hydrique
Le Maroc signe une année exceptionnelle pour ses exportations agricoles vers l’Espagne. Nos fruits et légumes envahissent les marchés ibériques, mais derrière ce succès se cachent de vraies préoccupations. Sécurité hydrique, tensions commerciales : la médaille a son revers.
En 2024, les exportations marocaines de fruits et légumes vers l’Espagne ont explosé. Tomates, courgettes, oranges : tout part comme des petits pains. Ce dynamisme, porté par la compétitivité de nos agriculteurs et les besoins du marché européen, fait la fierté du secteur. Mais ce boom s’accompagne de critiques, notamment du côté espagnol, où les agriculteurs dénoncent une concurrence jugée “déloyale”.
Ce succès à l’export met en lumière la force de notre agriculture, mais il pose aussi la question de la durabilité. L’agriculture marocaine est très gourmande en eau, une ressource qui devient rare à cause du changement climatique et de la sécheresse persistante. De plus, répondre à la demande européenne implique souvent d’intensifier la production, au risque d’épuiser nos nappes phréatiques.
Pour beaucoup de Marocains, la fierté de voir nos produits en tête de gondole en Espagne se mêle à l’inquiétude : pourra-t-on continuer ainsi sans mettre en danger notre propre sécurité hydrique ?
En Espagne, la grogne monte. Les syndicats agricoles multiplient les manifestations, dénonçant une concurrence marocaine qu’ils jugent “injuste”, notamment à cause des différences de coûts et de normes. Sur les réseaux sociaux, certains consommateurs espagnols appellent même à privilégier les produits locaux.
Au Maroc, des voix s’élèvent pour appeler à une gestion plus responsable de l’eau et à un accompagnement des agriculteurs vers des pratiques plus durables. Les autorités assurent suivre la situation de près, mais le débat est lancé.
Le Maroc doit-il continuer à booster ses exportations au risque d’épuiser ses ressources en eau ? Les tensions avec les agriculteurs espagnols vont-elles s’apaiser ou se durcir ?
Une chose est sûre : l’agriculture marocaine est à la croisée des chemins. Trouver le bon équilibre entre succès commercial et préservation de nos ressources naturelles sera le vrai défi des prochaines années.
En 2024, les exportations marocaines de fruits et légumes vers l’Espagne ont explosé. Tomates, courgettes, oranges : tout part comme des petits pains. Ce dynamisme, porté par la compétitivité de nos agriculteurs et les besoins du marché européen, fait la fierté du secteur. Mais ce boom s’accompagne de critiques, notamment du côté espagnol, où les agriculteurs dénoncent une concurrence jugée “déloyale”.
Ce succès à l’export met en lumière la force de notre agriculture, mais il pose aussi la question de la durabilité. L’agriculture marocaine est très gourmande en eau, une ressource qui devient rare à cause du changement climatique et de la sécheresse persistante. De plus, répondre à la demande européenne implique souvent d’intensifier la production, au risque d’épuiser nos nappes phréatiques.
Pour beaucoup de Marocains, la fierté de voir nos produits en tête de gondole en Espagne se mêle à l’inquiétude : pourra-t-on continuer ainsi sans mettre en danger notre propre sécurité hydrique ?
En Espagne, la grogne monte. Les syndicats agricoles multiplient les manifestations, dénonçant une concurrence marocaine qu’ils jugent “injuste”, notamment à cause des différences de coûts et de normes. Sur les réseaux sociaux, certains consommateurs espagnols appellent même à privilégier les produits locaux.
Au Maroc, des voix s’élèvent pour appeler à une gestion plus responsable de l’eau et à un accompagnement des agriculteurs vers des pratiques plus durables. Les autorités assurent suivre la situation de près, mais le débat est lancé.
Le Maroc doit-il continuer à booster ses exportations au risque d’épuiser ses ressources en eau ? Les tensions avec les agriculteurs espagnols vont-elles s’apaiser ou se durcir ?
Une chose est sûre : l’agriculture marocaine est à la croisée des chemins. Trouver le bon équilibre entre succès commercial et préservation de nos ressources naturelles sera le vrai défi des prochaines années.












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